Tshisekedi juge inopportune l’expertise internationale au processus électoral

Afriquinfos Editeur
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"Ils viennent perdre leur temps car tout a été falsifié", a déclaré Tshisekedi au cours d'un point de presse qu'il a tenu samedi à Kinshasa.

Pour Tshisekedi, les élections se sont entachées de beaucoup d' irrégularités à tel enseigne que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Ngoy Mulunda, "s'est disqualifié".

Tshisekedi s'était autoproclamé président de la République, après avoir rejeté les résultats provisoires publiés le 9 décembre par la CENI, selon lesquels le président sortant Joseph Kabila a remporté 49,5% des suffrages, contre 32,33% pour Tshisekedi.

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Tshisekedi a prêté "serment" le 23 décembre 2011 dans sa résidence devant quelques membres de son parti et sympathisants, trois jours après que le président Joseph Kabila eut prêté serment devant la Cour suprême de justice, qui avait validé les résultats.

La CENI avait suspendu le 21 décembre dernier les opérations de compilation des résultats des élections législatives en attendant l'arrivé d'une équipe de supervision et d'appui technique international "en vue de garantir la transparence et la crédibilité" du processus électoral.

Une semaine après, la CENI avait décidé, en attendant l'arrivée des experts, la levée de la mesure de suspension du processus de compilation afin notamment, selon elle, d'éviter de favoriser des cas de fraude au niveau de la gestion des colis (bulletins, P.V et fiches des résultats) envoyés par les centres locaux de compilation des résultats à Kinshasa, la mission internationale ayant un caractère purement technique.

Près de 19.000 candidats se disputent les 500 sièges de l' Assemblée nationale. Les résultats doivent être annoncés le 13 janvier2012, selon le calendrier de la CENI.