Burundi : la non performance de l’industrie liée en partie au manque d’investissement étranger

Afriquinfos Editeur
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Ndikumana a tenu ces propos lors d'un atelier de réflexion sur les défis de l'industrialisation au Burundi, à l'occasion de la Journée Mondiale de l'Industrialisation de l'Afrique.

Le Burundi a enregistré une amélioration car la part du secteur manufacturier a atteint 15,8% du Produit Intérieur Brut (PIB) contre 5,4% en 2008, a-t-il rappelé.

Selon Ndikumana, le Burundi cherche les moyens nécessaires à la réalisation de projets de production de l'hydroélectricité sur les rivières Mpanda, Kaburantwa et Murembew, ainsi que pour d'autres microcentrales hydroélectriques à travers tout le pays pour augmenter la quantité d'énergie électrique produite.

Le gouvernement, a-t-elle martelé, est convaincu que le défi de "réduire le fossé industriel et économique entre les pays africains et le reste du monde" ne saurait être relevé sans l' engagement des uns et des autres dans la lutte contre la pauvreté énergétique.

La ministre a appelé les partenaires traditionnels du Burundi en matière de développement et aux investisseurs privés, locaux et étrangers, à saisir la balle au bond et transforment ce défi que constitue le déficit énergétique en leur opportunité d'affaires.

Les mêmes partenaires se sont vus inviter également à investir aussi dans l'agriculture afin d'augmenter et diversifier la production agricole qui constitue le gros de la matière première de l'industrie burundaise.