RDC : l’élection présidentielle perturbe les transports aérien et fluvial

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Depuis la première publication des résultats partiels vendredi dernier, « beaucoup de compagnies aériennes ont des hésitations pour atterrir à Kinshasa, par crainte certainement d'une situation instable », a indiqué M. Muamba.

Selon lui, on observe aussi un ralentissement du trafic aérien vers l'intérieur du pays. « A cause du climat de tension , certaines compagnies aériennes qui exploitent le réseau domestique préfèrent encore garder leurs aéronefs au sol par mesure de prudence. En outre il y a aussi la rareté des passagers, car la pluparts de Congolais préfèrent encore rester chez eux en attendant que l'environnement politique s'améliore », a-t-il fait savoir.

Certes, avec l'approche de la publication du résultat provisoire par la Commission électorale internationale indépendante (CENI) prévue jeudi, « la situation redevient progressivement normale», a-t-il ajouté.

- Advertisement -

Toutes les mesures sont prises pour assurer la sécurité des passagers et de leurs biens, ainsi que les intérêts des compagnies aériennes, a fait savoir M. Simplice Kibanza, le commandant du plus important aéroport de la RDC, l'aéroport de N'Djili.

Du côté du Beach Ngobila, sur le fleuve Congo, le trafic se poursuit progressivement, a affirmé Norbert Matanda agent à l' Office National des Transports en poste au beach Ngobila. Il a indiqué que depuis le vendredi dernier, plus de 5000 Congolais et ressortissants étrangers ont traversé le fleuve Congo par des canots rapides ou des vedettes de l'Office nationale des Transports de la RDC (ONATRA) pour se réfugier à Brazzaville par crainte d'éventuelles troubles à Kinshasa. « Toutefois, l'on observe un ralentissement de l'activité commerciale entre les deux rives. Car beaucoup de commerçants qui font la traversée pour Brazzaville pour vendre leurs produits n'ont pas encore repris leurs activités. Mais nous croyons que le trafic commercial entre Kinshasa et Brazzaville va redevenir intense la semaine prochaine. Car ces commerçants vivent de cette activité pour nourrir leurs familles», a conclu M. Matanda.