"Le Soudan considère la CPI comme un instrument politique et non une entité judiciaire qui cherche à œuvrer dans l'intérêt de l'humanité", a indiqué Sana Hamad, ministre d'Etat soudanaise de l'Information, citée par l'agence Suna.
Elle a déclaré qu'à l'instar de tous les pays non signataires du Statut de Rome (statut régissant le fonctionnement de la CPI), le Soudan maintenait sa position antérieure, à savoir que le pays ne relève pas de la compétence de la CPI et n'est par conséquent pas concerné par ses décisions.
La CPI, basée à la Haye, a soutenu jeudi la demande, présentée par son procureur Luis Moreno Ocampo, de délivrance d'un mandat d'arrêt à l'encontre du ministre soudanais de la Défense Abdel-Rahim Mohamed Hussein.
La CPI a précisé dans un communiqué que le ministre soudanais de la Défense était la 6e personne recherchée pour des crimes de guerre commis au Darfour.