Pendant deux jours de travaux, les quelque 1.300 personnalités de tous bords, dont représentants de la société civile, députés locaux, et responsables de l'exécutif de l'ensemble des wilayas ( département), ont débattu puis adopté la plateforme de recommandations, parachevant ainsi la troisième et dernière étape du processus de la Concertation nationale sur le développement local et les attentes des populations, lancé en septembre dernier par le Conseil économique et social (CNES) à l'initiative du président algérien Abdelaziz Bouteflika.
La plateforme découle des recommandations qui avaient été dégagées lors des deux premières phases du processus, à savoir les vingt rencontres locales organisées entre le 5 septembre et le 10 novembre, ainsi que les six assises régionales tenues entre le 13 et 28 novembre.
Ce document comprend 48 recommandations réparties sur sept principaux axes ayant trait aux différents aspects du développement local, dont les transformations structurelles et changements de paradigmes, les réaménagements institutionnels, les réformes relatives aux systèmes et modes de gouvernance, les reconfigurations des actions de développement en lien étroit avec l'implication des partenaires économiques et sociaux, la prise en charge de la demande sociale, les recommandations reliées aux attentes des populations de certaines régions, ainsi que les réaménagements techniques et instrumentaux.
Les recommandations de la Concertation nationale sont "très pertinentes" et permettront, une fois mises en oeuvre, "une amélioration de la gouvernance locale", a indiqué le vice- président du CNES, Mustapha Mekideche, cité par l'agence APS.
Qualifiant de "succès" le processus de la Concertation nationale, qui implique les acteurs de la société civile, les élus et les walis (préfet) dans la prise de décision, M. Mekideche a estimé que cette implication devrait conduire au renforcement et à la mise en valeur de l'avancée considérable enregistrée ces dernières années dans le domaine du développement local.
