Il s'agissait de réfléchir sur les moyens efficaces permettant d'alléger la situation socio-économique et sécuritaire née de la crise libyenne.
Le Niger a accueilli sur son territoire plus de 700.000 refugiés de plusieurs nationalités, parmi lesquels 250.000 Nigériens.
Ce retour massif de rapatriés sans moyens coïncide avec une année agro-pastorale déficitaire sur le territoire national.
Selon le président du Comité Ad hoc, Aghali Abdoulkader, plus de 1,5 milliard de francs cfa (environ 2,9 millions USD) ont été débloqué par le gouvernement nigérien avec l'appui des partenaires en vue de leur insertion socio-économique et l'accès aux besoins primordiaux tels que l'eau et la santé.
Une deuxième phase concernant la mise en place de microprojets dans les différentes communes concernées en faveur des rapatriés va bientôt démarrer.
"Mais face au flux important des rapatriés, le Niger aura nécessairement besoin de l'appui des partenaires pour la mise en oeuvre du principal axe de ce programme, pour un coût de plusieurs milliards de francs cfa", a indiqué M. Ghali Abdoulkader.
En rappelle, Niamey abrite également, depuis début septembre, une trentaine de personnalités libyennes proches de Kadhafi dont son fils Saadi Kadhafi "pour des raisons humanitaires".
La question de la prolifération dans la région d'armes provenant de Libye est une autre préoccupation majeure pour les autorités nigériennes.
