Les installations nucléaires du pays sont « conçues, entretenues et utilisées de manière adéquate pour résister à tous les événements extérieurs naturels envisagés lors de la conception à l’ origine », a déclaré le directeur général du NNR Boyce Mkhize à Pretoria.
Les études de sécurité montrent que les sites nucléaires sont encore capables de résister à « tous les événements extérieurs », a- t-il déclaré aux journalistes après une étude des rapports de la centrale électrique d’Eskom et de la South African Nuclear Energy Corporation.
L’Afrique du Sud peut tirer des enseignements de l’incident nucléaire survenu à Fukushima l’année dernière, afin d’éviter les pires incidents, a déclaré M. Mkhize.
« L’un des principaux enseignements que nous avons tirés de cela est que nous ne devons pas nous baser sur des hypothèses dans quelque domaine que ce soit en matière de sécurité. Lorsque des hypothèses sont inévitables, nous devons au minimum veiller à prendre en compte le pire scénario pour nous prémunir contre les plus graves incidents qui puissent arriver. Je pense que c’est l’ une des leçons fondamentales qui ont été dégagées », a-t-il expliqué.
L’Afrique du Sud dispose de l’unique centrale nucléaire du continent africain, celle de Koeberg près du Cap. Elle dispose également d’un site de recherche nucléaire, le réacteur Safari-1 à Pelindaba, à environ 33 km à l’ouest de Pretoria.
