Le Zimbabwe s’investit dans la cybersécurité avec une vocation régionale

Afriquinfos Editeur
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Harare (© 2022 Afriquinfos)- Une université spécialisée dans la cybersécurité ouvrira ses portes en 2023 au Zimbabwe. L’établissement à caractère sous-régional compte lancer ses premières formations l’année prochaine, sous un format hybride.

D’après les autorités, l’université va proposer des cursus de diplomation et de certificat non seulement en cybersécurité, mais aussi dans plusieurs autres domaines des TIC. Elle suivra le modèle de formation en mode mixte proposé par TCFL. En combinant les formations présentielles et à distance, généralement proposées aux étudiants basés hors de Harare, la capitale du pays, l’université espère multiplier par 6 le nombre d’étudiants du centre évalué à un peu plus de 1.300 étudiants.

Dans le même temps, le Conseil zimbabwéen pour l’enseignement supérieur chargé d’accréditer et de contrôler la norme qualité dans les établissements du supérieur a constitué une équipe pour examiner le projet, afin de l’arrimer aux normes internationales avant sa finalisation.

D’après University World News, un site d’information spécialisé dans l’enseignement supérieur, le gouvernement zimbabwéen travaille actuellement à transformer le TelOne Center for Learning (TCFL), l’institut de formation en télécommunications du pays, géré par la société de télécommunications publique TelOne, en université.

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Depuis 2019, «il y a des choses sur lesquelles on travaille et, quand tout sera en place et que toutes les approbations auront été faites, la nouvelle université ouvrira définitivement en 2023 comme prévu», a fait savoir Ray Machingura, vice-ministre zimbabwéen de l’Enseignement supérieur et tertiaire, de l’Innovation, du Développement scientifique et technologique.

Ce projet a pour la première fois été évoqué en 2019, alors que le TelOne Center for Learning avait déjà reçu sa certification de Centre d’excellence régional. Une certification qui permet que la future université soit pensée comme un projet régional. Ainsi, à son ouverture, elle sera accessible à tous les étudiants des pays de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe).

V. A.