Plusieurs syndicats, dont l'Association des fonctionnaires (AFP) et l'Union des travailleurs unis de l'alimentation (UATA), ont déclaré qu'ils allaient se joindre à la grève lancée par le Congrès des syndicats sud-africains.
Les ouvriers travaillent dans de nombreux cas à plein temps mais gagnent bien moins que leurs collègues et travaillent sans avantages sociaux.
"Nous devons nous unir contre les courtiers de main d'œuvre, qui ne respectent pas le droit à la dignité des ouvriers", a déclaré Manie De Clerq, vice-directeur général de l'AFP.
Il a souligné l'importance du rôle des syndicats dans l'amélioration de la situation socio-économique de leurs membres.
Le Congrès des syndicats sud-africains prévoit qu'au moins 100 000 personnes participeront à 32 manifestations à travers le pays.
C'est à Johannesbourg et au Cap que les grèves seront les plus importantes, a indiqué le porte-parole du congrès, Patrick Craven.
Environ 30 000 personnes devraient manifester au Parlement du Cap. Une grève massive comme celle-ci pourrait coûter jusqu'à 8,2 milliards de rands (soit 1,1 milliards de dollars).