L'accord de paix a été signé avec le Syndicat national des mineurs (NUM) dans les premières heures du matin après des négociations difficiles, a déclaré Sue Vey, le porte-parole de la mine de Marikana. Elle a précisé que l'accord de paix était le premier pas dans la "bonne direction", faisant appel à ces mineurs qui ont rejeté l'idée de signer un pacte de paix.
Le 16 août, 34 mineurs ont été tués et 78 autres blessés lorsque la police a ouvert le feu sur plusieurs milliers de mineurs en grève à la mine de Marikana dans la province du Nord-Ouest, ce conflit est le plus meurtrier depuis la fin de l'apartheid en Afrique du Sud en 1994.
La fusillade est venue après une semaine de protestations par les mineurs qui exigeaient une augmentation de leur salaire mensuel de 4.000 à 12.500 rands rand (d'environ 480 à 1.500 dollars américains).
L'accord de paix ouvre la voie à des nouvelles négociations pour répondre à la demande des mineurs, et les négociateurs sont tenus à trouver un consensus dans les 30 jours, a indiqué le NUM dans un communiqué. L'accord de paix a promis également de créer un environnement de travail paisible à la mine de Marikana, a déclaré le NUM, qui est le plus important syndicat affilié au Congrès des syndicats de l'Afrique du Sud.
Néanmoins, l'Association des travailleurs des mines et de la construction et la délégation des mineurs n'ont pas signé l'accord. Il a été signalé que les grévistes ont mis en place leur propre comité pour les représenter dans les négociations.
La mine Lonmin est le troisième plus grand producteur mondial de platine, avec environ 28.000 employés. Son siège social est à Londres, alors que son siège opérationnel est à Johannesburg.
