Africa CEO Forum 2025 : Les projections de gouvernance de Paul Kagame et d’Ould El Ghazouani

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture
Les dirigeants africains au Africa CEO Forum (Dr-Twitter ATHI Geleba)

Abidjan (© 2025 Afriquinfos) — Le Président rwandais Paul Kagame a insisté ce lundi 12 mai sur la poursuite des réformes en faveur d’une meilleure économie africaine. Les dirigeants africains doivent définir leurs priorités et parler d’une même voix selon lui.

M. Kagamé estime que l’Afrique devrait s’aider elle-même, avant d’appeler à la contribution des parties extérieures. « Le continent est en train de faire du progrès. Mais on peut faire plus. L’Afrique a du potentiel, des ressources naturelles. Nous avons tout pour réussir : la connaissance, la vision. Nous n’avons besoin que de nous organiser et de privilégier ce que nous pouvons faire par nous-mêmes. Nous devons être capables de nous parler franchement, avoir une prise de conscience africaine et se propulser vers le développement du continent « , a-t-il laissé entendre.

L’Afrique s’engage sur une trajectoire de renouveau en tissant un partenariat solide avec le secteur privé, a indiqué de son côté le Président mauritanien Mohamed Cheikh El-Ghazouani. Pour lui, le secteur privé peut prendre sa part dans les projets d’énergie tels que le projet national d’énergie de la Mauritanie qui fait appel à un investissement de 1,25 milliard de dollars.

Les deux dirigeants s’exprimaient lors d’un panel présidentiel intitulé : ‘’Vers une Afrique puissante, quelle intégration économique, politique et commerciale ? », et organisé en marge de la 12ᵉ Africa Ceo Forum, qui s’est ouvert le lundi 12 mai 2025 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Les Présidents sud-africains Cyril Ramaphosa, et le Vice-Président ivoirien, Tiémoko Meyliet Koné ont également pris part aux échanges.

D’autres panélistes, à savoir : le président directeur général de Jeune Afrique média groupe, Amir Ben Yahmed, et la directrice générale de Orange, Christel Heydemann, ont dans cette même veine soulignée que des États beaucoup plus efficaces en termes de gouvernance, plus ambitieux à travers des politiques publiques très fortes et portés sur la création de champions nationaux, l’Afrique peut compter sur le secteur privé pour aller encore plus loin.

V.A.