La présidente du CNC, Mme Martine Condé a saisi cette occasion pour attirer l'attention du gouvernement et des partenaires techniques et financiers sur la situation de plus en plus reluisante de la presse guinéenne, qui s'inscrit désormais sur un élan de développement et de promotion de l'image du pays.
"Il n'y a pas de démocratie sans une presse libre et responsable dans un pays'', a déclaré Mme condé, avant de renouveler l'engagement de son institution auprès des autorités politiques, des partenaires au développement et des acteurs sociaux, pour l'obtention d'une "convention collective'' en faveurs des journalistes de la presse privée et du "statut particulier'' pour les journalistes.
Pour Mme Condé, les citoyens doivent êtres informés et sensibilisés afin que l'Etat soit à l'abri de tout "danger''. C'est pourquoi, elle invité les journalistes et les entreprises de presse à redoubler d'effort dans la mise en oeuvres des initiatives et dans la création des ressources nécessaires pour leur survie, car "c'est la qualité du travail qui paie", a-t-il prononcé.
Dans le souci de parvenir à une plus grande rentabilité dans les entreprises de presse, tout en qualifiant les ressources humaines, la présidente du CNC a estimé que les journalistes doivent êtres formés, qualifiés et bien rémunérés, dans les différentes rédactions.
Mme Martine Condé a rappelé qu'au moment de la célébration de la Journée de la Liberté de Presse, ''aucun journaliste guinéen n'est gardé dans une prison'' et "aucun média n'est fermé'' par les autorités de régulation de l'information et de la communication dans le pays. Ce qui constitue en soit un succès et un bon signe dans l'instauration d'une démocratie et d'un Etat de droit réel.
Au nom du ministère guinéen de la Communication, le secrétaire général dudit département ministériel Emil Chérif s'est réjouit des avancées obtenues dans le cadre de la protection des journalistes et de la facilité dans la libre circulation de l'information dans le pays, par les médias publics et privés.
Promouvoir la paix, pendant et après les élections, telles est la mission de la presse, qui contribue à l'édification d'une nation prospère et équilibrée dans l'intérêt de tous, a précisé le secrétaire général du ministère de la communication.
La Journée mondiale de la Liberté de Presse a été instaurée par l'Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1993 après la tenue du Séminaire pour le développement de la presse africaine indépendante et pluraliste, en 1991 à Windhoek (Namibie).
