"Le département en charge des opérations de maintien de la paix des Nations unies s'illustre par une certaine partialité dans le traitement des informations qui concernent notre Mouvement dans les combats à nous imposés actuellement par le gouvernement congolais et son principal allié, les Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), appuyés, et nous le regrettons, par les forces de la MONUSCO", a indiqué Bertrand Bisimwa, chef du M23, dans la lettre. "En effet, selon nos informations, le département en charge des opérations de maintien de la paix tenterait de faire peser sur notre mouvement la responsabilité des tirs d'obus sur la villes de Goma en RDC et de Gisenyi au Rwanda", a poursuivi la lettre.
D'après le M23, cette guerre, dont la France est le porte-étendard lui est livrée à trois niveaux principaux, dont celui militaire avec la brigade d'intervention, celui médiatique à travers des rapports infondés et mensongers de la MONUSCO et celui politique par des résolutions négatives présentées au Conseil de Sécurité des Nations unies pour réconforter l'option militariste dans la résolution du conflit en RDC et dans la Région des Grands-Lacs en général.
Dans un rapport de la MONUSCO parvenu à l'équipe du Mécanisme conjoint élargi de vérification, le M23 a été accusé de tirer les obus sur le Rwanda et sur la ville de Goma, ce que le mouvement rebelle dément.