Le Roi du Maroc répond aux détracteurs de son pays dans divers domaines

Afriquinfos Editeur
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Le roi Mohamed VI arrive au Palais royal à Casablanca, le 11 décembre 2017 (photo, AFP).

Fès (© 2021 Afriquinfos)Face à ce qu’il considère comme des attaques délibérées aux fins de déstabiliser son royaume, le Roi du Maroc, Mohamed VI a réagi vendredi dernier lors de son Discours à la Nation, à l’occasion du 68ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple.

Pour le souverain du royaume chérifien, il ne fait aucun doute que ce sont la stabilité et la sécurité, «ces biens particulièrement précieux en ces temps de convulsions et de soubresauts qui agitent le monde», qui prévalent au Maroc qui suscitent des convoitises et justifient les agressions délibérées et préméditées dont il est la cible. « Le Maroc est visé du fait qu’il est un État pleinement constitué depuis plus de douze siècles, outre une histoire amazighe au long cours, et que depuis plus de quatre siècles, il est gouverné par une monarchie citoyenne, présidant à la destinée du pays et la façonnant dans une symbiose totale entre le Trône et le peuple », a déclaré Mohamed VI dans le discours prononcé le 20 août dernier.

Le roi du Maroc n’a pas hésité à désigner les pays qui sont à la manœuvre pour empêcher que le royaume soit une nation libre et influente. Il s’étonne d’ailleurs que ces derniers soient «paradoxalement, parmi les partenaires traditionnels du Maroc, qui craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région maghrébine». «Ils ne veulent pas admettre que les règles du jeu ont changé, que, désormais, nos pays sont totalement aptes à gérer leurs affaires, à mettre en valeur leurs ressources et leurs potentialités, dans l’intérêt bien compris de nos peuples», a asséné le Souverain. Ajoutant que toutes sortes de ressources, légitimes et illégitimes, ont été mobilisées, avec une distribution des rôles et le déploiement d’impressionnants dispositifs d’influence, pour précipiter le Maroc dans une spirale de problèmes et de conflits avec certains pays.

Pour lui, il serait préférable que ces pays appuient «les efforts du Maroc dans le cadre d’un équilibre souhaité entre les pays de la région». Au nombre de ces pays, on peut aisément reconnaître la France et l’Espagne avec lesquels le royaume a récemment eu des relations tendues.

Mohamed VI ne ferme pas pourtant la porte au dialogue. Aussi, a-t-il précisé que «le Maroc souhaite, avec un optimisme sincère, continuer à œuvrer avec le gouvernement espagnol et son président, M. Pedro Sanchez, afin d’inaugurer une étape inédite» dans les relations entre les deux pays voisins. Ces relations devront reposer sur la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements, a tenu à préciser le Souverain. Le Roi a noté également que «le même esprit sous-tend les relations de partenariat et de solidarité entre le Maroc et la France».

S.B.

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