Si d’aucuns jugent périlleux le déplacement du souverain pontife en Afrique, le Pape François lui considère ce voyage comme une occasion d’entendre de nombreux témoignages, notamment d’enfants soldats, de victimes du sida, des guerres et de la pauvreté.
Plus précisément la, Centrafrique qui constitue la dernière étape de la tournée du pape et qui est particulièrement jugée périlleuse pour sa sécurité, et celle des populations locales. Il devrait par ailleurs ouvrir la porte sainte de la cathédrale de Bangui le dimanche 29 novembre, en anticipation du début du jubilé de la miséricorde le 8 décembre. La visite en Centrafrique conduira également le souverain pontife dans un camp de réfugiés et auprès de la communauté évangélique.
Le pape François doit en outre encourager au dialogue et à la réconciliation. «Je souhaite de tout cœur que ma visite puisse contribuer d'une manière ou d'une autre à panser vos blessures et à ouvrir un avenir plus serein pour la Centrafrique et tous ses habitants», a-t-il déclaré à l'adresse des Centrafricains, au micro de Radio Vatican. Autre grand rendez-vous du voyage du pape en Afrique : l’actualité de la COP 21, la conférence de Paris sur le climat. À l’approche de ce rendez-vous international, le pape François doit prononcer, le 26 novembre, un important discours sur l’écologie depuis le siège de l’Agence des Nations unies pour l’environnement, à Nairobi.
Innocente Nice