Afrique de l'Ouest
15 mai 2020

UEMOA : le coût du crédit dans les pays membres tombé à 6,68% en 2019

Dakar (© 2020 Afriquinfos) – Un nouveau rapport rendu public par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest […]

8 avril 2020 Afrique de l'Ouest

Covid-19 : le Gouverneur de la BCEAO voit la croissance de la Zone UEMOA reculer de 3 points

Gouverneur de la BCEAO | Comme annoncé par de nombreux instituts et cabinets spécialisés, la croissance de la Zone UEMOA connaitra […]

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19 mars 2020 Afrique de l'Ouest

UEMOA : pour amortir la crise économique liée au coronavirus, la BCEAO anticipe et prévoit un plan de riposte  

Dakar (© 2020 Afriquinfos)- Le Covid-19 ou Coronavirus frappe toute l’Afrique mais, les pays membres de la CEDEAO ne seront […]

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1 août 2019 Afrique de l'Ouest

Les crédits bancaires dans l’UEMOA ont connu une hausse de 17,5% en 2018

Lomé (© 2019 Afriquinfos– La tendance est à la hausse s’agissant de l’offre de crédits bancaires dans l’Union économique et […]

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La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est une banque centrale desservant les huit pays de l’Afrique de l’Ouest qui partagent la monnaie commune du franc CFA ouest-africain et comprennent l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA):
  • Bénin
  • Burkina Faso
  • Guinée-Bissau
  • Côte d’Ivoire
  • Mali
  • Niger
  • Sénégal
  • Togo
La Banque participe activement à l’élaboration d’une politique d’inclusion financière et est membre de l’Alliance pour l’inclusion financière.

L’histoire de la BCEAO

Son prédécesseur, l’Institut d’Emission de l’Afrique Occidentale Française et du Togo (« institut d’émission des billets de l’Afrique occidentale française et du Togo »), a été créé en 1955 et transformé en BCEAO en 1959. Le traité instituant l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA), signé le 12 mai 1962, a conféré à la BCEAO le droit exclusif d’émettre la monnaie en tant que banque centrale commune pour les sept pays membres de l’époque :
  • Côte d’Ivoire
  • Dahomey (Bénin moderne)
  • Haute-Volta (Burkina Faso moderne)
  • Mali
  • Mauritanie
  • Niger
  • Sénégal
Le 30 juin 1962, le Mali quitte le groupe et adopte le franc malien comme monnaie nationale. Le 17 décembre 1963, le Togo a officiellement rejoint l’UMOA. Le 30 mai 1973, la Mauritanie s’est retirée et a adopté l’ouguiya comme monnaie nationale. Le 17 février 1984, le Mali a de nouveau rejoint l’UMOA.

Gouverneurs

  • Robert Julienne, 1959-1974
  • Abdoulaye Fadiga, 1974-1988
  • Alassane Ouattara, 1988-1990
  • Charles Konan Banny, 1990-2005
  • Justin Damo Baro, 2006-2008
  • Philippe-Henri Dakoury-Tabley, 2008-2011
  • Jean-Baptiste Compaoré, 2011
  • Tiémoko Meyliet Koné, 2011-

BCEAO Niger : Économie du Niger

L’économie du Niger repose en grande partie sur les marchés intérieurs, l’agriculture de subsistance et l’exportation de matières premières : produits alimentaires vers les voisins et minéraux bruts vers les marchés mondiaux. Le Niger, pays d’Afrique de l’Ouest sans littoral qui chevauche le Sahel, a toujours été classé au bas de l’indice de développement humain, avec un PIB et un revenu par habitant relativement faibles, et se classe parmi les pays les moins avancés et les plus endettés du monde, en dépit d’avoir de grandes matières premières et un gouvernement et une société relativement stables qui ne sont pas actuellement affectés par la guerre civile ou le terrorisme. L’activité économique se concentre sur l’agriculture de subsistance, l’élevage, le commerce de réexportation et l’exportation d’uranium. La dévaluation de 50% du franc CFA ouest-africain en janvier 1994 a stimulé les exportations de bétail, de niébé, d’oignons et de produits de la petite industrie cotonnière du Niger. Les exportations de bovins vers le Nigeria voisin, ainsi que les arachides et le pétrole restent les principales exportations non minérales. Le gouvernement dépend de l’aide bilatérale et multilatérale – qui a été suspendue brièvement après les coups d’État en 1996 et 1999 – pour les dépenses de fonctionnement et les investissements publics. Les perspectives à court terme dépendent de l’allègement continu de la dette de la Banque mondiale et du FMI et de l’aide élargie. Le gouvernement après 1999 a largement adhéré aux plans de privatisation et de déréglementation du marché mis en place par ces bailleurs de fonds.

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