Sanctions migratoires contre le Tchad : et si l’administration Trump était trop vite allée en besogne ?

Afriquinfos
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 Washington (© Afriquinfos 2017 Le 24 septembre dernier, les autorités américaines ajoutaient le Tchad à leur liste noire, interdisant tout voyage de ressortissants tchadiens sur leur territoire. A N’Djamena, on ne décolère pas. Et depuis, des voix s’élèvent du coté même des Etats-Unis pour dénoncer une décision jugée trop hâtive.

L’une des voix dissonantes au dernier décret migratoire est celle d’Hermann Cohen,  ancien secrétaire d’Etat adjoint des Affaires Etrangères, chargé de l’Afrique sous George Bush. Il a notamment déclaré que « les USA se trompent de cible en intégrant le Tchad sur leur liste noire ». Il ne fait aucun doute pour lui que c’est une erreur de la part du président Trump et de ses collaborateurs. Dans la sous-région, le Tchad est en effet un allié des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme. Ndjamena est également présent sur ses nombreux théâtres de maintien de la paix aux côtés de l’ONU.

La décision de l’Administration américaine n’a pas été du goût des autorités tchadiennes. Elles ont convoqué mardi, l’Ambassadrice en poste au Tchad et visiblement le ton a changé. Elle indique que « les USA n’ont jamais accusé le Tchad d’héberger les terroristes”. Elle assure en outre que les relations entre les deux pays demeurent au beau fixe.

T.W.

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