Depuis la phase finale de la Can 2002 au Mali, Eléphants et Eperviers n’avaient plus re-croisé les crampons dans un grand tournoi panafricain. Il y a eu certes le tirage de la Can 2010 qui avait jeté dans la même poule Togolais et Ivoiriens. Mais les premiers n’auront pas eu la chance de jouer contre les seconds, à cause du drame de Cabinda.
Les Togolais ne portent pas chance aux Ivoiriens en phase finale de Can, et vice versa. La coutume va-t-elle se prolonger à partir de ce 22 janvier à Rustenburg ? Le public fanatique de la Can brûle d’envie d’être fixé sur le sujet ! Et pour cause. Les Eperviers ont le moral gonflé à bloc pour contrecarrer la pléthore de talents et stars ivoiriens. Avec le statut d’outsider, les Togolais joueront sans la moindre pression alors que les Ivoiriens sont de nouveau classés parmi les favoris de cette 29ème Can. Par ailleurs, la plupart des joueurs de l’équipe nationale du Togo n’évoluent pas au haut niveau et sont méconnus du grand public (fanatiques comme observateurs avisés). Un statut qui fait de la sélection togolaise un nid d’inconnus à même de surprendre à tout moment leurs adversaires. Face à une Côte d’Ivoire qui peine depuis une décennie à former une équipe homogène, en phase avec ses propres ambitions, et qui traîne de récurrentes insuffisances défensives, tous les scenarii sont permis.
Au même moment, l’inexpérience du haut niveau de la plupart des Eperviers pourrait leur jouer un mauvais tour, face à la virtuosité du génie ivoirien. Dans un tel contexte d’incertitudes, seule la détermination, la cohésion tactique et la solidarité du groupe seront les éléments qui feront la différence au terme des quatre-vingt dix minutes de luttes acharnées entre ces Ouest-Africains.
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