CAN-2012: La Guinée équatoriale à 86-87% d’exécution des infrastructures, selon Ruslan Obiang Nsue

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A six mois de la prochaine Coupe d'Afrique des nations de football (CAN), la Guinée équatoriale, co-organisatrice avec le Gabon de ce grand rendez-vous sportif continental, a quasiment réalisé l'essentiel des infrastructures d'accueil, a annoncé le président du comité d'organisation national, le secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux Sports, Ruslan Obiang Nsue.

Dans une récente interview accordée à Xinhua, le secrétaire d'Etat a également révélé l'ambition pour les autorités équato-guinéennes d'organiser, après la CAN-2012, d'autres grandes compétitions, comme les Jeux de la Francophonie, la CAN junior, voire la Coupe du monde de la même catégorie.

Question (Q) : Quel est l'état des préparatifs de la Coupe d'Afrique des nations de football que la Guinée équatoriale va co-organiser en 2012 avec le Gabon ?

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Réponse (R) : L'état des préparatifs de la CAN au niveau de la Guinée équatoriale, je peux dire que nous sommes à 86-87% de l'exécution de toutes les infrastructures et au niveau du Gabon, je peux dire qu'ils sont à 80-82%. Ils ont fait beaucoup d'efforts et le Gabon va arriver pour la CAN-2012. Il y a eu beaucoup de spéculation affirmant qu'au Gabon les infrastructures ne sont pas très bonnes, qu'ils sont en retard. Personnellement, je peux dire que, comme président du comité d'organisation de la Guinée équatoriale, le Gabon a travaillé, ils ont fait beaucoup d'efforts, avec la volonté de Monsieur le président Ali Bongo.

Q : En Guinée équatoriale, combien de stades sont-ils construits ?

R : Deux stades construits. Le stade de Malabo est fini. Le stade de Bata va finir entre les mois de septembre et de novembre. Le stade de Malabo, c'est un stade de 15 200 places, c'est un stade secondaire. Le stade de Bata, c'est le stade principal, c'est là-bas qu'on va faire l'ouverture de la Coupe d'Afrique. C'est un stade d'une capacité de 35 000 places.

Q : Quelles sont les dispositions qui sont prises pour accueillir toutes les délégations qui vont venir ?

R : On va imiter le système qu'on a fait avec le sommet de l'Union africaine, pour les VIP, les présidents qui vont arriver, les autorités et les supporters. Tout ça, on travaille très très fort pour la coordination des informations. Pour un événement de cette envergure, c'est important de coordonner les informations. Les supporters, les personnes qui viennent pour visiter le pays, ils ont besoin d'être informés comment accéder au stade, visiter la ville, les restaurants. Donc, il faut faciliter l'accès à l'information.

Q : Quel est le budget alloué pour organiser cette grande compétition ?

R : Si on parle des infrastructures, moi, je ne peux pas donner un budget. La Coupe d'Afrique pour la Guinée équatoriale, c'est un événement qui donne la force au gouvernement pour développer le pays. Ça donne la force pour développer les infrastructures qu'il n'y avait pas avant dans le pays. Je peux dire que pour l'organisation de la Coupe d'Afrique, on peut parler de 10, voire 15 milliards de francs CFA au niveau de la Guinée équatoriale, quand la coupe même va commencer.

Q : Quelles sont vos attentes par rapport à cet événement pour le football équato-guinéen ?

R : Ça c'est une nouvelle expérience pour l'équipe nationale de la Guinée équatoriale. La première chose qu'on a faite, c'est de contacter un grand entraîneur, que tout le monde connaît. C'est Henri Michel. C'est un coach qui a beaucoup d'expérience dans le football africain. Il a entraîné le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Burkina et l'Afrique du Sud. Avec son expérience, on espère former une bonne équipe et faire que cette équipe puisse arriver le plus loin possible.

Q : Vous êtes satisfait des résultats aujourd'hui obtenus par cette équipe ?

R : Totalement. Depuis qu'Henri Michel a pris l'équipe, cette équipe a fait 5 ou 6 matches sans défaite.

Q : Selon des sources bien informées, vos ambitions ne comptent pas s'arrêter à cette prochaine CAN. Quoi après ?

R : On a fait le sommet de l'Union africaine, maintenant on va faire organiser la Coupe d'Afrique de 2012. On prépare l'expérience pour demander les Jeux de la Francophonie en 2017. Je pense que les événements internationaux comme ça donnent la force pour développer le pays. On peut faire la CAN junior, en tout cas on peut demander la Coupe du monde junior.