Antoine Bell, grande gueule africaine, salue le parcours hors-pairs de Pape Mababa Diouf 

Afriquinfos Editeur
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Yaoundé (© 2020 Afriquinfos)- Un florilège d’hommages a sanctionné l’annonce du décès de l’ancien Président de l’Olympique de Marseille (OM), Pape Diouf. L’une des réactions les plus remarquées a été celle de l’ancien gardien des Lions Indomptables, son grand ami, Joseph Antoine Bell. Joint par nos confrères de RFI, il a fait part de son choc et salué le parcours du dirigeant franco-sénégalais.

L’amitié entre Joseph Antoine Bell et Pape Diouf durait depuis des décennies alors que l’un était jeune journaliste et l’autre footballeur. Dans son intervention sur RFI, l’ancien international camerounais a exprimé toute la tristesse qui était la sienne en apprenant le décès de son ami des suites du coronavirus. Il est ensuite revenu sur le parcours de celui qui a été le premier dirigeant noir d’un club de première division en Europe. Pape Diouf était avant cela, agent de joueurs a notamment géré la carrière de Joseph Antoine Bell à sa demande.

« J’étais capitaine de l’OM, j’en étais le premier capitaine noir, j’avais un ami  noir (Pape Diouf) donc je voulais casser les codes et avoir le premier agent de joueur noir. Comme on se voyait tous les jours, tous les après-midis nous étions ensemble, et que je recevais toujours des coups de fil de footballeurs ou de dirigeants au sujet de leurs joueurs, il fallait les conseiller, faire quelque chose… Alors il m’est venu l’idée de lui proposer, puisque nous partagions beaucoup de principes, [qu’il puisse] devenir agent de joueur […]. À l’époque, qui aurait pu imaginer un Noir africain agent de joueur ? », a raconté l’ancien footballeur. Pape Diouf fera bien plus puisque quelques années plus tard, il deviendra, manageur général puis Président de l’Olympique. Le Premier noir d’origine africaine à atteindre un tel poste en Europe.

A la question de savoir ce qui rendait exceptionnel Pape Diouf, son grand ami a insisté sur son honnêteté et sa capacité à toujours dire ce qu’il pense. Les deux hommes qui sont entre temps devenus chroniqueurs ou consultants pour des émissions sportives, sont d’ailleurs connus pour leur franc-parler.

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S.B.

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