Direction de la FIF: Pierre Ménès et Samuel Eto’o appuient la candidature de Drogba

Afriquinfos Editeur
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Abidjan (@Afriquinfos 2020)- La course à la présidence de la FIF (Fédération Ivoirienne de Football) n’est pas de tout repos pour Didier Drogba. Après les tribulations de l’ancien capitaine des Eléphants pour obtenir le parrainage nécessaire pour valider sa candidature, c’est à une suspension du processus électoral qu’il est confronté. Mais la légende ivoirienne du ballon rond peut compter sur le soutien de ses fans et aussi de sommités du football à travers le monde. Le célèbre consultant français Pierre Ménès et l’ancien footballeur camerounais, Samuel Eto’o sont de ceux-là.

Le processus électoral devant conduire au choix du prochain Président de la FIF est au point mort. La FIF a suspendu la Commission électorale mise en place et convoqué une Assemblée ordinaire pour le 29 août prochain. La pomme de discorde, la validation de la candidature de Didier Drogba. Depuis les pros et les antis Didier Drogba s’adonnent à des passes d’armes par médias interposés.

Une situation qui a le mérite d’excéder Pierre Ménès. Le célèbre consultant de ‘Canal +’ s’est lâché sur Twitter : «Total soutien à Didier Drogba victime des honteuses magouilles politiques dans son pays où il est candidat à la présidence de la fédé. Il vit la même chose que Samuel Eto’o au Cameroun. Leur aura fout la trouille aux politicards», a écrit Pierre Ménès.

C’est par ce même canal que Samuel Eto’o, qui dans une précédente déclaration avait déjà déclaré tout son amour pour Didier Drogba, a répondu à Ménès. Pour l’ancien capitaine des Lions Indomptables, ce sont les footballeurs ivoiriens qui sont le plus à blâmer. «Pierre, mes combats vont au-delà de la volonté de gérer une fédé. Ce ne sont pas des politiques qui s’opposent à la volonté d’aider. Des footballeurs veulent détruire tout ce que nous avons construit sur les terrains», a argumenté le Camerounais. Eto’o fait sans doute cas du refus de l’AFI (Association des Footballeurs Ivoiriens) qui inexplicablement a refusé de parrainer la candidature d’un des leurs, obligeant ce dernier à recourir au vote d’une branche dissidente de l’Amicale des Arbitres Ivoiriens. Depuis, le processus électoral à la FIF est empêtré dans un imbroglio juridique dont on connaîtra peut-être le dénouement lors de l’AG du 29 août prochain.

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Boniface T.