M. Zuma a tenu ces propos en présidant un débat de haut niveau sur le partenariat entre les Nations unies et l'Union africaine. L' Afrique du Sud exerce la présidence tournante du Conseil de sécurité pour le mois de janvier.
"L'absence de représentation permanente d'une part si importante du globe au sein d'un organe aussi important que le Conseil de sécurité de l'ONU, souligne la nécessité et l'urgence d'une réforme fondamentale du Conseil de sécurité de l'ONU afin qu'elle puisse devenir plus représentative et légitime", a déclaré M. Zuma.
L'absence des pays africains au moment de la formation de l'ONU "se reflète dans le fait qu'aucun pays africain ne détient de siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU", a-t-il souligné.
Conformément à la charte de l'ONU, le Conseil de sécurité est le principal responsable de maintenir la paix et la sécurité internationales.
Le Conseil se compose de 15 membres, dont cinq permanents (Chine, France, Russie, Royaume-Uni et États-Unis) et 10 non- permanents élus par l'Assemblée générale de l'ONU pour des mandats de deux ans.
L'Afrique du Sud est actuellement l'un des cinq nouveaux membres non-permanents du Conseil de sécurité, et débute son mandat de deux ans en 2012.
Toutefois, l'Afrique reste le seul continent n'ayant pas de membre permanent. Plusieurs pays, comme le Nigeria et l'Afrique du Sud, ont cherché à obtenir un siège permanent.
Cette candidature aux sièges permanents est associée à la recherche de réformes des Nations unies et du Conseil de sécurité. Depuis 1979, l'organisation mondiale envisage d'augmenter les effectifs du Conseil.
Toutefois, toutes les propositions en ce sens ont été rejetées, principalement du fait des rivalités entre les pays et les régions plus préoccupés de leurs propres intérêts que d'améliorer le fonctionnement des Nations unies.
