Pourquoi la candidature de l’Arabie saoudite à la Francophonie gêne-t-elle autant ?

Afriquinfos
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Paris (© 2018 Afriquinfos)- La demande de l’Arabie saoudite pour rejoindre l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), depuis deux ans ne riment pas avec les idéaux démocratiques mis en avant par l’institution deux ans, plaide pour rejoindre, selon certains pays membre de l’institution.

La candidature de Ryad au sein de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) en tant que membre observateur, est l’un des importants sujets qui sera débattu au prochain sommet  de l’institution qui se tiendra les 11 et 12 octobre en Arménie.

La première demande de l’Arabie saoudite à adhérer à l’organisation remonte lors du précédent sommet qui s’est tenu à Madagascar en 2016. Mais la requête de la monarchie du Golfe avait déjà été rejetée.

Réunis à huis clos, les États membres, divisés sur la question, s’étaient rangés derrière l’avis du Conseil ministériel de la Francophonie (CMF), qui avait jugé le dossier « incomplet ». Après de belles passes d’armes entre les représentants francophones, il avait été décidé qu’une mission d’évaluation de l’OIF serait dépêchée en Arabie saoudite pour s’assurer du bon avancement du dossier.

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A la grande surprise, la quasi non-francophonie de la monarchie pétrolifère n’est pas un problème. Selon les statuts de l’OIF, « que le français ne soit pas la langue officielle du pays requérant ne constitue pas un obstacle à son adhésion. C’est au regard de la place qu’occupe la langue française dans le pays concerné que sont examinées les demandes d’adhésion

Il faut préciser que des pays pas trop francophones à savoir la Corée du Sud, le Mexique, la Thaïlande ou l’Estonie ont intégré l’organisation sans que personne n’y trouve à redire.

Xavier-Gilles CARDOZZO