"Toutes les parties concernées par la Déclaration conjointe de Genève sur l'Ukraine en date du 17 avril doivent assurer que les termes sont mis en application totalement, y compris l'usage de leur influence sur les groupes armés illégaux afin de stopper les violences et les provocations, et mettre main basse sur leur armes", a souligné Mme Ashton.
Elle a exprimé sa "profonde préoccupation" sur les derniers développements dans l'est de l'Ukraine, en particulier sur les reportages concernant des enlèvements, des tortures et des meurtres, dont les cas de Volodimir Ribak et Pavel Kovelko.
La chef de la diplomatie européenne a préconisé l'ouverture d'une enquête "indépendante et transparente" sur les morts, pour que les auteurs soient traduits en justice. "Tous les gens qui sont encore en détention illégale par les groupes armés dans l'est de l'Ukraine doivent être immédiatement remis en liberté", a-t-elle ajouté.
La suspension à la dernière minute de la signature de l'Accord d'association entre l'Ukraine et l'UE en novembre 2013 était à l'origine de la crise ukrainienne. En février 2014, les protestataires de rue pro-européens à Kiev ont chassé le président élu pro-russe Viktor Ianoukovitch. Après le référendum du 16 mars, la péninsule de la Crimée a annoncé son indépendance de l'Ukraine et sa réintégration à la Russie. Depuis lors, plusieurs Etats dans l'est de l'Ukraine à forte population russophone se trouvent dans l'agitation sociale entre pro-européens et pro-russes, qui a tendance à se détériorer.
