JO 2020 :  L’adjudante Agbegnenou va dédier une partie de sa grosse prime à des œuvres caritatives

Afriquinfos Editeur
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Paris (© 2021 Afriquinfos) – Dans de nombreux pays dont la France, le gain d’une médaille olympique donne droit à une prime. Et bonne nouvelle pour les athlètes français, pour cette édition japonaise, des Jeux Olympiques, le montant versé par l’Agence Nationale du Sport a augmenté par rapport aux Jeux de Rio.  Ce n’est pas Clarisse Agbegnenou, double médaillée d’or à Tokyo qui va s’en plaindre. La Judokate ne va pas seulement se faire plaisir, elle fera parler son cœur en offrant une partie de sa prime à des œuvres caritatives.

Clarisse Agbegnenou fait partie des sept athlètes français qui ont été doublement médaillés à Tokyo. Elle a notamment remporté l’or en individuel et par équipe. Sachant que le montant des primes a été revu à la hausse par rapport à Rio et qu’un médaillé d’or touchera 65.000 euros (50.000 en 2016), un médaillé d’argent recevra 25.000 (20.000 en 2016) et un médaillé de bronze percevra 15.000 (13.000 en 2016), la Judokate touchera le pactole (130 000 euros).

Celle qui est par ailleurs adjudante dans la Gendarmerie française a déjà une idée précise de celle fera de cette manne. « Avec ces primes, je vais déjà payer les impôts. Ensuite, voyager dans des territoires éloignés où les habitants ont peu d’occasions de nous voir. Enfin, j’aimerais ­donner une petite partie à l’association SOS Préma, avec laquelle je travaille déjà » annonce-t-elle.

L’athlète française d’origine togolaise est effet depuis quelques années, la Marraine de l’Association SOS Préma, qui accompagne les enfants prématurés et leurs familles. Un choix qui n’est pas fortuit : « Certains l’ignorent, mais je suis née prématurément, deux mois avant que ma mère n’arrive au terme de sa grossesse » a-t-elle révélée. En effet, née grande prématurée, avec son jumeau Aurélien, Clarisse a passé quatre semaines en couveuse puis a été opérée à cause d’une malformation rénale. Elle a ensuite été placée dans le coma pendant sept jours. Des épreuves vécues dès les premiers instants de sa vie qui selon elle, ont forgé son caractère et fait d’elle, une « battante ». « Pour tout dans la vie, je suis une battante. J’y vais à fond. Même pour des trucs qui paraissent secondaires, je veux arriver à mes fins. Je ne lâche jamais, et je suis sûre que ça remonte à mes premiers jours« , a-t-elle assuré.

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Boniface T.