Paris (© 2020 Afriquinfos) – Suspension de la Ligue 1 – Mardi le 25 avril, le Premier ministre français, Edouard Philippe lors de son discours devant l’Assemblée nationale, a annoncé la fin pure et simple des championnats de Ligue 1 et Ligue 2. Si, au niveau de la Ligue de Football Professionnel (LFP), l’heure est au calcul pour déterminer le champion mais aussi les clubs qualifiés pour les compétitions européennes, on est aussi préoccupé par les énormes pertes financières qu’engendre cet arrêt définitif du championnat.
Dans le cadre des mesures sanitaires prises pour arrêter la propagation du covid-19, les autorités françaises ont décidé de l’arrêt définitif du championnat de Ligue 1 pour la saison 2019-2020. Pour les fanas de football, c’est la désolation car ils ne verront plus rouler le ballon sur les pelouses de Ligue 1, au moins jusqu’au mois d’août. La LFP répondra aux grandes questions sur le classement final, les qualifiés pour les Coupes européennes, les relégués, etc..lors de son assemblée générale prévue en mai.
Suspension de la Ligue 1 : les pertes sont évaluées à 1,16 milliards d’euros
Mais la grande interrogation qui préoccupe particulièrement les présidents de clubs est celle relative aux pertes financières et au manque à gagner dus à cet arrêt des championnats. Les pertes sont évaluées 1,16 milliards d’euros. Certains parmi ces dirigeants devront en effet continuer à payer les salaires de leurs joueurs dont ceux du PSG qui ont fait savoir à leur Direction qu’ils ne baisseraient pas leurs émoluments. Pour sortir un tant soit peu la tête de l’eau les clubs ont entamé des négociations avec les diffuseurs notamment Canal Plus et BeIn Sports. Représentés par Nasser Al-Khelaïfi (Paris Saint-Germain), Jacques-Henri Eyraud (OM), Olivier Sadran (Toulouse) et Jean-Pierre Rivère (Nice), ils avaient trouvé en fin de semaine dernière un accord avec Canal Plus à hauteur de 110 millions d’euros dont près de la moitié pour des matches déjà disputés. Désormais, la question est de savoir les deux diffuseurs vont payer pour une fin de saison qui n’existe plus.
Boniface T.
