M. Bruno Jean Richard Itoua a fait ce plaidoyer lundi à Brazzaville à des experts de la Conférence des ministres africains de la science et de la technologie (AMCOST), réunis à Brazzaville, du 12 au 15 novembre.
"L'Afrique au plus haut niveau, doit se convaincre du bien fondé en matière d'investissement dans l' éducation, la formation, la récherche et l'innovation, la science et la technologie pour une atteinte accélérée et plus sure des objectifs du millenaire pour le développement (OMD) et de nos ambitions de plus en plus légitimes d'émergence de nos pays ainsi que de notre continent", a- t-il déclaré.
"Brazzaville 2012 doit donc être le point de départ d'un nouveau souffle pour stimuler l'élan déjà commencé dans les années 1980, en vue de faire de la science, de la technologie et de l' innovation, les moteurs du développement de nos économies", a souhaité M. Bruno Jean Richard Itoua.
Organisée par la Commission de l'Union Africaine (UA) et le ministère congolais de la récherche scientifique et de l'innovation technologique, cette rencontre vise entre autres, la recherche de l'accélération de la transition des économies africaines vers des économies fondées sur la science, la technologie ainsi que l'innovation.
Elle permettra de passer en revue tous les dossiers ; de faire le point sur les activités de l'AMCOST et de discuter le Plan d'action consolidé, le planning de travail, les actions et les priorités sans oublier l'épineux problème du sous financement de la recherche scientifique en Afrique.
Au cours des travaux, les experts de plus de 17 pays africains auront à formuler des stratégies susceptibles de permettre au continent noir d'atteindre les cibles du plan d'action consolidé de la commission de l'Union africaine (UA) sur la science, la technologie et l'innovation ; relever les défis de la formation à la recherche par la recherche ; briser l' isolement de la recherche, et ensuite créer les conditions de l' implication du secteur privé, lieu privilégié de l'innovation.