"Le rapport note que les enfants, qui entrent tardivement à l'école, sont plus exposés à l'échec scolaire ou à des résultats médiocres", a indiqué Mme Marchal, ajoutant que "la majorité de ces enfants, soit 3,9 millions (53%) sont des filles, l'écart par rapport au nombre de garçons était encore plus important au secondaire qu'au primaire".
Pour l'UNICEF, l'entrée tardive des enfants à l'école est notamment liée au respect de l'éloignement des écoles par rapport à certaines localités, l'insécurité qui sévit dans certaines régions, le faible revenus d'instruction de parents, le mariage précoce des filles et le coût élevé de la scolarisation", a-t-elle précisé.
En outre, le rapport a souligné que le nombre d'enfants en dehors du système scolaire en milieu rural est trois fois plus élevé qu'en milieu urbain. Le même document a aussi rapporté que la province du Katanga compte le plus grand nombre d'enfants en dehors de l'école, soit plus de 1,3 millions d'enfants.
L'étude de ce rapport a été conduite par l'Institut supérieur de la Population de l'Université de Ouagadougou (ISSP/UO), pour le compte du ministère de l'Enseignement primaire, secondaire et professionnel, avec les appuis techniques et financiers de l'UNICEF et du Département britannique pour le Développement internationale (DFID).