Dans une note adressée à la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, le président a qualifié cette action « d'importance pour l'intérêt national » des Etats-Unis.
Le président a indiqué que cette aide était une réponse aux « besoins imprévus et urgents des réfugiés et des migrants » liée au conflit dans le nord du Mali.
Les militants islamistes, notamment Ansar Dine lié à Al-Qaïda, se sont jetés sur le nord du Mali après le coup d'Etat des troupes maliennes en mars dernier, et les rebelles Touaregs ont découpé le nord du pays et ont déclaré l'indépendance de la région de l' Azawad en avril.
D'après la Maison Blanche, près de 230000 réfugiés maliens ont fui en Algérie, au Burkina Faso, en Mauritanie et au Niger, en plus de 155000 déplacés internes maliens supplémentaires.
Tommy Vietor, porte-parole du Conseil pour la sécurité nationale, a déclaré que Washington condamnait « fermement » les attaques contre les civils dans le nord du Mali ainsi que la destruction et le pillage de Tombouctou.
« Nous demandons aux groupes rebelles du nord du Mali de renoncer à tous liens avec les groupes terroristes et d'entamer des négociations politiques légitimes », a déclaré M. Vietor dans un communiqué.
