Notre rubrique "Il y a trois ans", aujourd'hui le 16 avril 2011
"Je ne m'attendais pas à ce qu'en trois semaines, soudainement comme une conséquence de la campagne aérienne, Kadhafi serait parti", a dit M. Obama dans une interview accordée à Associated Press.
Il a affirmé que les forces de coalition dirigées par l'OTAN avaient réussi à mettre en place une zone d'exclusion aérienne, à imposer un embargo sur les armes et à suivre à la trace le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, rendant difficile tout réapprovisionnement.
"Et vous avez maintenant une impasse sur le terrain militaire, mais l'étau se resserre sur Kadhafi", a-t-il dit avant d'ajouter que le leader libyen manquait d'argent et de fournitures et qu'il était "de plus en plus isolé".
"Je m'attends à ce que si nous continuons à exercer des pressions et continuons à protéger les civils, et si l'OTAN fait son possible, je pense que sur le long terme, Kadhafi s'en ira et nous réussirons", a-t-il affirmé.
Dans un article conjoint publié vendredi, M. Obama, le Premier ministre britannique David Cameron et le président français Nicolas Sarkozy se sont engagés à poursuivre leur mission en Libye jusqu'à ce que les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU soient appliquées et que le peuple libyen "puisse choisir son propre avenir".