Martin Fayulu n’en restera pas là. Le porte flambeau de la Coalition Lamuka est le seul candidat à avoir introduit une requête auprès de la Cour Consitutionnelle pour contester les résultats donnés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Il souhaite notamment un recomptage des voix. « Nous avons demandé à la Cour d’exiger de la CENI, un recomptage des voix qui va venir avec ses PV, nous allons venir avec nos PV pour confrontation » a déclaré l’opposant. Le candidat arrivé deuxième avec 34, 8% des voix selon la Commission électorale exige purement et simplement l’annulation de l’élection de Felix Tshisekedi crédité de 36,4% des suffrages et déclaré vainqueur de la présidentielle.
Martin Fayulu crie à la manipulation des chiffres et indique qu’il est prêt à former un gouvernement d’Union nationale si sa victoire est reconnue.
C’est également le vœu de la Communauté de développement des Etats d’Afrique Australe (SADC) qui préconise un recomptage des voix et est favorable à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Prenant, selon les termes du communiqué signé d’Edgar Lungu, président en exercice de la SADC, « note de sérieux doutes sur les résultats provisoires émis par la CENCO et le camp Fayulu », elle estime « qu’un recomptage des voix permettrait de rassurer à la fois les vainqueur et les perdants ». Elle a en outre, invité les acteurs politiques congolais « à considérer un accord politique négocié en d’un gouvernement inclusif ».
L’annonce de la victoire de Félix Tshisekedi a en effet surpris plus d’un, tant, les sondages donnaient Martin Fayulu largement vainqueur.
S.B.
