Le Burundi étudie une nouvelle voie routière Bujumbura-Mombasa

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Vincent Nzoyisaba, secrétaire permanent au ministère burundais des Transports, des Travaux publics et de l'Equipement, a déclaré à Xinhua que le Burundi, pays enclavé, fait face à des contraintes pour réduire les frais logistiques de son commerce international et régional.

"Les inefficacités du système et les coûts élevés de transport le long de deux principaux corridors desservant le Burundi, à savoir le corridor central et le corridor nord, ont été identifiés comme défis majeurs aux affaires", a-t-il affirmé.

M. Nzoyisaba a souligné que de nombreux défis existent sur les deux corridors. Pour le corridor nord, il a pointé du doigt les difficultés liées à la circulation des camions à cause du mauvais état routier, qui provoque de gros encombrements, et les multiples arrêts sur le trajet dus notamment aux barrages policiers, les ponts bascules et les postes frontaliers.

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Quant au corridor central, il subsiste de nombreux défis d' infrastructures et de facilitation. Les obstacles, a précisé M. Nzoyisaba, sont particulièrement incarnés par le grand nombre de ponts bascules de l'Autorité Tanzanienne des Routes (TANROADS), de l'Office Tanzanien des Recettes (TRA) et des postes de contrôle de la police.

C'est dans l'esprit de réduction ou d'élimination de certains de ces obstacles que les décideurs politiques burundais et la Chambre fédérale de commerce et d'industrie du Burundi (CFCIB) se sont convenus de mettre en place "un nouvel itinéraire routier régional" qui pourrait fournir des avantages économiques importants au transport routier au Burundi, a expliqué M. Nzoyisaba.

Le nouvel itinéraire proposé comme ligne de transport régional pour le Burundi, qui passe par Kobero, Nyakahura, Isaka, Nzega, Singida, Arusha et Voi, est en bon état de manière générale, a-t- il affirmé.

Ce nouvel itinéraire s'étend sur 1.545 km, contre 2.000 km pour le corridor nord.

 

 

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