La Banque Mondiale promet d’aider le Burundi à augmenter la production d’énergie

ecapital
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"Nous avons essayé de voir ensemble comment dans les 18 prochains mois on peut avoir des projets concrets dans lesquels la Banque Mondiale peut contribuer dans la production de l’électricité ; nous avons parlé également des actifs actuels car, quand on a seulement 50 mégawatts, il faut s'assurer qu'ils continuent à être exploités proprement", a indiqué à la presse Jamal Saghir au sortir de l'audience que le deuxième vice- président burundais Gervais Rufyikiri lui a accordée.

"Le programme de réhabilitation des centrales est également important", a-t-il dit, soulignant la nécessité de "s'assurer que le cadre autour du secteur énergétique est propice au développement du secteur privé pour que les étrangers viennent investir au Burundi".

Le problème énergétique est un casse-tête au Burundi avec une production de 50 mégawatts seulement (dont 35 de la REGIDESO-Régie de Production et de Distribution des Eaux et d'Electricité) alors qu'il en faut 270 mégawatts pour tout le pays, quand on envisage d' exploiter le gisement du Nickel de Musongati, dans l'est du Burundi.

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La REGIDESOa tenté au moins deux fois de revoir en hausse de façon vertigineuse les prix de l'eau et de l'électricité ces derniers jours. Mais elle a rencontré la résistance des consommateurs.

"Aucun investisseur étranger ne peut se hasarder à amener son argent au Burundi aux tarifs actuels de l'eau et de l'électricité", a souligné le ministre de l'Energie et des Mines, Moise Bucumi, devant les députés burundais à qui il était allé demander le 24 juin de lui apporter main forte dans la sensibilisation de la politique du gouvernement de revoir en hausse les prix de l'eau et de l'électricité.