La police ne quittera pas la province de Bujumbura

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« Le gouvernement a une vision de la sécurité : C'est la sécurité pour tous et par tous. Dans ce principe. Il faut que tout le monde soit associé pour qu'il y ait sauvegarde de la paix et de la sécurité. Donc, tous les maillots doivent être joints : les forces de sécurité, l'administration, la justice et les élus. Tous ces éléments collaborent actuellement très bien avec la population pour traquer les malfaiteurs et la situation évolue positivement. Je pense qu'il (Charles Nditije) aura le temps de le constater s' il ne l'a pas encore constaté », a réagi vendredi Allain Guillaume Bunyoni, le ministre burundais de la Sécurité publique.

C'est le même son de cloche à l'armée qui est appelée par le groupe parlementaire à remplacer les policiers dans cette province. « Je crois que ça a été un langage de profane parce que les responsables de sécurité sont les seuls à répondre à cette question (de sécurité) », ainsi joint le pas à son collègue de la Sécurité publique le général major Pontien Gaciyubwenge, le ministre burundais de la Défense nationale et des anciens combattants.

Le député Charles Nditije avait demandé au cours d'une conférence de presse le retrait temporaire des policiers de la province de Bujumbura en proie à une situation d'insécurité généralisée depuis pratiquement la fin des élections générales de 2010 au Burundi, la population de cette province ayant voté massivement pour Agathon Rwasa, président du parti FNL aujourd'hui en exil. Il avait alors suggéré dans cette conférence de presse du mercredi 15 juin 2011de les remplacer par l'armée afin d' « éviter les confusions entre ceux qui se réclament des bandes armées et les agents de la Police Nationale du Burundi ou d'autres groupes, tous portant les mêmes uniformes ».

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