Départ du premier vice-président burundais pour le 15ème Sommet de la CEEAC au Tchad

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« Le mandat du président tchadien Idris Deby Itno qui était président en exercice de la CEEAC est terminé. Ce Sommet va choisir un nouveau président pour le mandat qui suit. Ce sera aussi une occasion de parler des questions de sécurité de l'heure au sein de l'Afrique centrale mais aussi au sein de l'Union Africaine. Nous allons particulièrement analyser la question de la République Centrafricaine par rapport à une question du comité de la consolidation de la paix qui connaît quelques difficultés », a indiqué le premier vice-président de la République à l'aéroport international de Bujumbura.

Sans toutefois clarifier ce genre de difficultés que connaît cette première mission de consolidation de la paix du Conseil de paix de l'Afrique Centrale en République Centrafricaine (MICOPAX 1) , le premier vice-président a dit qu'ils vont « y réserver une réponse appropriée pour l'intérêt de la Communauté mais aussi pour l'intérêt de l'Afrique centrale ».

La CEEAC a été créée en 1983 avec pour mission de conduire le processus de coopération et d'intégration en Afrique centrale. En 1999, lors du Sommet de Malabo en Guinée Equatoriale, quatre objectifs lui ont été assigné à savoir le développement de la culture et l'intégration humaine, celui de la capacité d'analyse, d'action, d'initiation, d'intervention entrepreneuriale, de communication et de négociation collective. Plus tard, il a été ajouté à ces objectifs le développement de la paix, de la sécurité et de la stabilité et l'intégration physique, économique et monétaire.

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Elle est composée de 10 pays membres à savoir l'Angola, le Burundi, le Cameroun, le Gabon, la RDCongo, le Congo, le Sao Tomé et Principe, le Tchad, la République Centrafricaine et la Guinée Equatoriale. Le Rwanda s'est retiré de cette Communauté en juin 2007.

La République Centrafricaine qui sera au centre des débats de ce Sommet connaît une rébellion qui s'en prend souvent aux biens de la population civile et aux édifices publics pour pouvoir survivre financièrement. La Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix serait la seule rébellion qui est restée en marge du processus de paix enclenché par le président centrafricain, le général François Bozizé.

Ce 15ème Sommet avait été prévu pour le 28 février 2011 mais avait été reporté faute de quorum.