Montée de la xénophobie et du régionalisme au Gabon: Le CTRI recadre fermement

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Libreville (© 2024 Afriquinfos)- Les auteurs « du venin mortel du régionalisme, de l’ethnocentrisme et de la xénophobie » qui menacent « le vivre ensemble » au Gabon, seront désormais traqués par la police judiciaire. La décision a été prise et annoncée par, le général Brice Oligui Nguéma, président de la transition, ce vendredi 28 juin, informe un communiqué du CTRI  qui pointe du doigt la montée de la xénophobie.

Selon la même note du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), il faut dire « stop ! » à la montée de ces discours inquiétants dans le pays. Et pour y parvenir, les autorités gabonaises demandent à la police judiciaire d’accroitre la veille de la presse et des réseaux sociaux et de punir sévèrement les auteurs de discours de haine et de xénophobie.

Quelques jours plutôt, le cercle de réflexion populaire sur la transition a dénoncé les discours de haine et de division relayés sur les réseaux sociaux et parfois même par les médias.

Aujourd’hui, son président Eric Simon Zue se félicite de la mise en garde lancée par l’actuel dirigeant de Libreville : ‘’Il était vraiment temps que le CTRI réagisse à ce fléau de la stigmatisation, du régionalisme, du repli identitaire qui, de plus en plus, prend des proportions inquiétantes dans notre pays.’’

D’après, Sosthème Nguema Nguema Député de la transition le pouvoir déchu est à l’origine de cette haine entre gabonais : ‘’Il faut reconnaître que ce comportement regrettable tient sa source dans l’ancien système qui avait basé sa politique sur des principes rétrograde. Mais j’aurais souhaité que ce soit le procureur de la République qui fasse cette sortie, car c’est trop donné de l’importance à ce phénomène qui n’existe pas dans la tête des Gabonais’’.

V.A.

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