L’ex-secrétaire général Javier Pérez de Cuéllar décédé à 100 ans

Afriquinfos Editeur
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L’ex-secrétaire général Javier Pérez de Cuéllar décédé à 100 ans

New York (© 2020 Afriquinfos)- Javier Pérez de Cuéllar, le cinquième Secrétaire général des Nations Unies, décédé à l’âge de 100 ans, a été salué pour sa capacité à favoriser le dialogue et à diriger l’Organisation au cours d’une décennie mouvementée.

Né à Lima, au Pérou, le 19 janvier 1920, il a été nommé à la tête de l’ONU après 42 ans de service diplomatique

Ce diplomate, avocat et professeur, originaire du Pérou, a été le premier et le seul ressortissant d’un pays d’Amérique latine à occuper le poste le plus élevé de l’ONU à ce jour. Il a eu un impact profond sur le monde

Dans une déclaration rendue publique mercredi soir, l’actuel Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est dit profondément attristé par le décès de M. Pérez de Cuéllar et a qualifié l’ancien chef de l’ONU d’« homme d’État accompli », de « diplomate engagé », et une « source d’inspiration personnelle qui a laissé un impact profond sur les Nations Unies et notre monde ».

Longue carrière diplomatique

« La vie de M. Pérez de Cuéllar s’est déroulée non seulement sur un siècle mais aussi durant toute l’histoire des Nations Unies, qui remonte à sa participation à la première réunion de l’Assemblée générale en 1946 », a déclaré M. Guterres.

Au cours de sa carrière, en plus d’être ambassadeur de son pays en Suisse – ainsi qu’en Union soviétique, en Pologne et au Venezuela -, Javier Pérez de Cuéllar a occupé de nombreux postes de haut niveau au ministère péruvien des Affaires étrangères, notamment celui de Représentant permanent auprès des Nations Unies en 1971.

Au cours de son mois à la présidence du Conseil de sécurité des Nations Unies, en juillet 1974, il a réussi à gérer la crise à Chypre. Un an plus tard, il a été nommé Représentant spécial du Secrétaire général à Chypre pour deux ans, puis est devenu chef des affaires politiques de l’ONU et représentant de l’ONU en Afghanistan.

M. Guterres a noté que le mandat de son prédécesseur en tant que Secrétaire général a coïncidé avec deux époques distinctes dans les affaires internationales : d’abord, certaines des années les plus glaciales de la Guerre froide, puis, avec la fin de la confrontation idéologique, une période où l’ONU a commencé à jouer plus pleinement le rôle envisagé par ses fondateurs.

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