Addis-Abeba (© 2019 Afriquinfos)-. Le Kenya ne baisse pas du tout les bras pour l’obtention d’un siège de membre non-permanent au Conseil de sécurité des Nations unies sur les traditionnels trois sièges dont le continent bénéficie sur les dix fauteuils de membres non-permanents de l’organe international.
Tandis que la Guinée équatoriale et la Côte d’Ivoire achève leur mandat et seront remplacées par le Niger et la Tunisie en janvier 2020, le Kenya a lancé officiellement sa candidature pour porter la voix de l’Afrique au Conseil de sécurité des Nations unies en 2021 et 2022.
Le Kenya a été choisi par les membres de l’Union africaine (UA) par 37 voix contre 13 pour son concurrent Djibouti ne s’est de toute manière pas fait prier pour lancer en grandes pompes sa candidature au Conseil de sécurité.
D’après la ministre des Affaires étrangères kényane Monica Juma, il s’agit d’une candidature « panafricaine » a-t-elle insisté. « Soutenez l’Afrique, votez pour le Kenya », a-t-elle encore déclaré avant de préciser qu’en cas d’élection, son pays s’attellera d’abord à renforcer les liens entre les trois pays africains du Conseil de sécurité et l’Union africaine.
« Nous attendons de notre Conseil paix et sécurité à Addis-Abeba qu’il délibère sur des questions qui affectent l’Union africaine, a-t-elle poursuivi. Les trois représentants africains à New York représentent, eux, les intérêts du continent. Donc l’idée est de continuer et de renforcer cette consultation »
Nairobi espère sans doute aussi avancer ses pions dans d’autres dossiers comme le contentieux maritime avec la Somalie et l’inscription des shebabs sur la liste terroriste.
Vignikpo Akpéné