L’Aviation Civile de Madagascar reconnaît les lacunes en matière de sécurité

Afriquinfos Editeur
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Le Comité sécurité aérienne (CSA) de l'Union Européenne (UE) a délibéré fin mars sur l'inscription d'Air Madagascar dans la liste des compagnies soumises à certaines restrictions pour la desserte des pays européens.

Dans ses conclusions, le CSA a mis en relief les résultats encourageants obtenus par Air Madagascar dans l'amélioration de son système de gestion de la sécurité, et en même temps, a insisté sur les résultats décevants décernés à l'ACM par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et par la Commission de l'UE en février 2014.

 L'ACM a reconnu que certains manquements ont été constatés par la nouvelle équipe de direction de cette entité mise en place en mars 2014.

Ces manquements concernent entre autres, la certification des compagnies qui n'a pas suivi les évolutions des normes internationales ; les programmes d'audit de surveillance des opérateurs qui n'ont pas été réalisés intégralement en 2013 ; les actions correctives destinées à redresser les lacunes de gestion de la sécurité par l'ACM qui n'ont connu que peu de progrès en deux ans, a précisé le communiqué.

C'est dû à ces lacunes qui n'ont pas permis aux performances de gestion de l'ACM d'évoluer favorablement que le CSA qui a examiné le cas d'Air Madagascar le 26 mars a recommandé le statu quo, c' est-à-dire, le maintien d'air Madagascar en annexe B, a-t-on mentionné.

 La nouvelle direction de l'ACM entend ainsi poursuivre la mise en œuvre du plan de redressement en commençant par le renforcement du niveau de sécurité opérationnel à Madagascar, de donner à l'ACM la capacité indispensable pour effectuer correctement son travail de supervision, notamment en recrutant et en formant suffisamment de techniciens pour satisfaire les besoins de l'industrie locale dans l'avenir.

 

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