Luanda (© 2019 Afriquinfos)-A l’issue d’une réunion entre les services de migration de l’Angola et de la République démocratique du Congo (RDC) tenue les 19 et 20 novembre, des experts des services des migrations et des étrangers de Luanda et de Kinshasa ont proposé la mise en place d’un laissez-passer pour les citoyens résidant dans les provinces frontalières des deux États.
La rencontre avait pour ordre du jour «Informations sur l’organisation et le fonctionnement de la direction générale de migrations du SME», «Analyses de l’état de mise en œuvre de l’accord tripartite sur la circulation des personnes et des biens le long de la frontière commune», signé en 1999 «, » Analyse du projet d’accord bilatéral sur l’établissement et la circulation des personnes le long de la frontière commune entre l’Angola et la République démocratique du Congo ».
Pour l’entrée, en plus du laissez-passer, l’individu sera soumis à un visa transfrontalier valable pour 15 jours, renouvelable une seule fois pour une période de temps égale.
Selon Teresa Lopes, commissaire de la migration, les experts commissaire de ont également conclu que les parties devraient partager des informations utiles dans le domaine des mouvements de personnes, de l’immigration clandestine, de la traite des êtres humains et de phénomènes connexes, ainsi qu’ils ne devraient pas divulguer à des tiers des informations sur les activités de renseignement ou de diligence entreprises dans le cadre du présent Accord.
L’expert a informé que, lorsque l’une des parties rapatrie ou élimine un ou plusieurs ressortissants d’un autre État dont l’activité menace l’ordre public ou la sécurité nationale, elle devrait en informer l’autre par la voie officielle.
Teresa Lopes a expliqué que les parties s’étaient engagées à se rencontrer périodiquement pour évaluer la mise en œuvre de l’accord existant aux niveaux central et provincial. Il y aura des réunions au niveau des directeurs généraux, des directeurs provinciaux et des chefs de frontière et des postes frontaliers, selon les circonstances.
La responsable a indiqué qu’il était décidé l’alternance de ces réunions dans les deux États, tous les deux ans par les directeurs généraux et tous les ans pour les directeurs provinciaux.
V.A.