Au TICAD 7, Tony Elumelu prône un partenariat avec le Japon qui impactera 500 000 personnes en Afrique

Afriquinfos Editeur
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Yokohama (© 2019 Afriquinfos)La 7ème édition du TICAD s’achève ce vendredi à Yokohama. Comme le veut la tradition, à côté des Chefs d’Etat du continent et autres parties prenantes, de nombreux dirigeants d’entreprises, ont pris part à ce forum triennal. Tony Elumelu, le patron à succès et philanthrope nigérian, a, dans une intervention remarquée, appelé le Japon à s’associer à l’Afrique dans un partenariat qui privilégie la prospérité économique partagée et contribuera à la création d’emplois sur le continent.
C’est un défi que Tony Elumelu a lancé au gouvernement nippon. Le richissime investisseur nigérien a souhaité que seulement 5 % des 50 milliards de dollars annoncés par le Japon soient alloués pour l’autonomisation des entrepreneurs africains sous son contrôle : « Si nous investissons ne serait-ce que 5% de cette somme en faveur de la nouvelle génération d’entrepreneurs africains, conformément au modèle robuste et éprouvé que je prône, consistant à faire parvenir directement le capital à ceux qui sont le mieux placés pour contribuer à la croissance et générer un véritable impact, nous pourrions toucher 500 000 vies dans les 54 pays d’Afrique, élargissant les marchés, facilitant la création d’emplois, améliorant le revenu par habitant, et jetant les bases clés pour une stabilité politique et économique,” a déclaré M. Elumelu devant les dirigeants africains et japonais. S’il est si sûr de lui, c’est que le Fondateur de United Bank for Africa (UBA), a fait ses preuves à travers la Fondation portant son nom. Cette dernière en seulement 5 ans grâce à son programme de développement de 100 millions de dollars, a permis d’accompagner 7500 entrepreneurs africains en leur fournissant un capital de démarrage, développement des compétences, mentorat et opportunités de réseautage. Aussi Tony Elumelu croit fermement en la capacité de l‘Afrique aidé par des partenaires tels le Japon à véritablement se développer via un investissement dans les infrastructures, un partenariat avec le secteur privé africain et un investissement dans la jeunesse africaine.  
S.B.