Crise malienne : La CEDEAO invite les forces armées du pays à se consacrer à leurs missions régaliennes

Afriquinfos Editeur
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Dans un communiqué final adopté à l'issue d'un sommet extraordinaire, jeudi à Dakar, les chefs d'Etat ont demandé au médiateur (Blaise Compaoré du Burkina Faso) de "procéder à la revue du rôle du CNRDRE (la junte militaire) dans la transition en consultations avec les autorités de la transition".

Le Mali est, ces derniers jours, le théâtre d'une résurgence de la violence avec des combats qui se sont déroulés à Bamako entre les "bérets verts" que constituent les soldats putschistes dirigés par le capitaine Amadou Sanogo et les "bérets rouges", soldats fidèles au président déchu Amadou Toumani Touré.

Les affrontements ont fait au moins 22 morts et plusieurs blessés dans les deux camps et parmi la population civile.

Le sommet de Dakar a demandé aux autorités de transition d'accéder "l'élaboration de la feuille de route de transition, avec un chronogramme d'actions (dispositions législatives, organisationnelles et opérationnelles) devant conduire à la tenue d'élection présidentielle et à la restauration totale de l'ordre constitutionnelle".

"La conférence rappelle que toute personne qui entreverra le fonctionnement régulier des institutions républicaines s'expose aux sanctions ciblées", indique le communiqué.

Les chefs d'Etat ont enfin recommandé la préparation de la force en attente de la CEDEAO pour son déploiement dés que les autorités maliennes en feront la requête.

Le sommet de Dakar a regroupé les présidents de la Côte d'Ivoire, du Sénégal, du Burkina Faso, du Ghana, du Togo, du Liberia, de la Gambie, du Nigeria et du Cap Vert, ainsi le président par intérim et le Premier ministre de transition du Mali.

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