Environnement : l’Afrique perd plus de 68 milliards de dollars par an en raison de la dégradation des écosystèmes

Afriquinfos
2 Min de Lecture

Nairobi (© 2018 Afriquinfos)- Il s’est ouvert ce lundi à Nairobi la 7ème Session extraordinaire de la Conférence Ministérielle africaine sur l’Environnement (CMAE). En marge de cette rencontre, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a publié un communiqué dans lequel il fait l’état des lieux sur le Continent africain et fait des propositions pour relever les défis de la dégradation des écosystèmes.

Les experts du Continent sont à la manœuvre depuis ce lundi à Nairobi où se tient la 7è session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE). Dans la capitale kenyane, les débats et travaux tourneront autour du thème : « Mettre les politiques environnementales en action grâce à des solutions innovantes ». Il s’agira de se pencher sur les moyens de renforcer la volonté politique de relever les défis de la dégradation de l’environnement, d’accroître les investissements dans des solutions novatrices pour optimiser durablement les avantages des ressources naturelles abondantes du continent.

Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), qui a publié un communiqué en marge de ces assises, l’Afrique détient 30% des réserves minérales mondiales, environ 65% de ses terres arables et 10% de ses sources d’énergie renouvelables. Ses pêcheries sont estimées à 24 milliards USD et le continent abrite la deuxième plus grande forêt tropicale du monde. D’énormes atouts qui devraient contribuer au développement socioéconomique durable et à la réduction de la pauvreté sur le continent mais la situation actuelle est tout autre. La dégradation des écosystèmes coûte 68 milliards USD par an à l’Afrique, associée à des pertes pouvant atteindre 6,6 millions de tonnes de récoltes potentielles de céréales, capables de répondre aux besoins calorifiques de 31 millions de personnes, indique le PNUE.

L’organisme onusien insiste sur la nécessité d’investir dans des solutions et des interventions innovantes en promouvant la consommation et la production durables, sur le Continent.

- Advertisement -

S.B.