Le gouvernement congolais avait accordé un délai de six mois aux commerçants et autres producteurs de sachets et sacs en plastique pour écouler tous leurs stocks.
A Brazzaville, les autorités municipales ont entrepris une campagne de sensibilisation des populations et des commerçants sur l'application rigoureuse de cette mesure qui vise la protection de l'environnement.
Divers objets en plastique polluent l'environnement dans les principales agglomérations du pays.
Au cours d'une visite de travail dans la capitale économique congolaise, Pointe-Noire, la ministre du commerce, Claudine Munari, initiatrice de cette mesure, avait rencontré les responsables des sociétés fabriquant des produits en plastique, notamment la Congolaise d'Industrie et de Commerce (CIC) spécialisée dans la fabrication du sachet, la Congolaise de Mousse et Plastique (CMP) et la société Global Développent produisant de l'eau minérale et utilisant le sachet pour l'emballage.
"Le plastique existe dans le pays et il va falloir qu'on l' expurge du territoire parce qu'il pollue", avait-elle fait savoir.
La société Global Development a mis au point des structures pouvant collecter les sachets et les retraiter pour en faire des pavés.
Dans le recyclage de sa production, la société CIC est en train de prendre des dispositions pour la fabrication des sachets biodégradables.
Pour de nombreux commerçants, l'application de cette mesure sera difficile en raison du partage des frontières avec les pays voisins qui produisent des sachets et sacs en plastique, notamment la République Démocratique du Congo (RDC).
