Comores
Mayotte divise les Comores et Paris autour de la cyclique vague migratoire
Moroni (© 2023 Afriquinfos)- Les Comores prennent position pour la première fois et demandent à la France, de « renoncer » à […]
Départ d’Amir Abdou ou la fin d’une belle et historique épopée des Coelacanthes en Afrique
Comores (© 2022 Afriquinfos)- Amir Abdou, un des sélectionneurs africains avec le plus de longévité, vient d’annoncer son départ de la tête […]
Lire la suite »CAN 2021 : qualification historique des Comores et de la Gambie
Comores (© 2021 Afriquinfos)- La suite jeudi de la 5ème journée des éliminatoires CAN 2021 a permis à deux sélections […]
Lire la suite »Comores: Dégradation de l’état de santé de l’ancien Président Sambi
MORONI (© 2019 AFP) – L’ancien président des Comores Ahmed Abdallah Sambi, emprisonné depuis plus d’un an, « est assez malade » […]
Lire la suite »Madagascar : la francophonie appelle ses membres à coopérer d’avantage dans la lutte du terrorisme
Antananarivo (© 2016 Afriquinfos)-Dimanche, à la clôture du 16è sommet dans la capitale malgache, Michaëlle Jean, la secrétaire générale de […]
Lire la suite »Les Seychelles et les Comores signent un accord d’accès aérien illimité
PORT-LOUIS (Xinhua) – Les Comores et les Seychelles viennent de signer un accord sur les services aériens qui donne un accès aérien illimité à Air Seychelles aux Comores, a annoncé mercredi à Port-Louis un porte-parole de la Commission de l’océan Indien (COI).
Lire la suite »Les Comores doivent faire face à l’impact laissé par les mercenaires sur la situation des droits l’homme aujourd’hui
GENEVE (© APO) – A l’issue de sa visite officielle de neuf jours aux Comores, le Groupe de travail sur l’utilisation des mercenaires a exhorté le Gouvernement à accorder la priorité à la gouvernance effective et au respect des droits de l’homme afin d’aller de l’avant vis-à-vis d’un passé entaché par le mercenariat.
Lire la suite »Le Groupe d’experts de l’ONU sur les mercenaires effectuera sa première visite aux Comores
GENEVE (Xinhua) – Le Groupe de travail de l’ONU sur l’utilisation des mercenaires se rendra en visite officielle aux Comores du 8 au 16 mai, afin d’évaluer la question du mercenariat et son impact sur les droits de l’homme dans le pays.
Lire la suite »Comores : Un séisme de magnitude de 4,8 ressenti à Anjouan
MORONI (Xinhua) – Un séisme de magnitude 4,8 sur l’é chelle de Richter a été fortement ressenti à Anjouan, une île de l’ archipel des Comores, à 23h43 heure locale (20h00 GMT), indique un communiqué de la Direction générale de sécurité civile publié jeudi à Moroni.
Lire la suite »Comores : La Fondation Clinton va appuyer l’énergie et les hydrocarbures
MORONI (Xinhua) – Cette visite aux Comores, la deuxième de la Fondation Clinton, entre dans le cadre du protocole d’accords signé entre la Fondation et l’Union des Comores.
Lire la suite »Comores : le président Ikililou réintroduit la question de Mayotte à l’ordre du jour de l’ONU
MORONI (Xinhua) – Le président comorien Ikililou Dhoinine, prenant la parole mercredi à la 68ème session ordinaire de l’Onu à New York, a dénoncé encore une fois la violation du droit inaliénable de circulation des personnes entre les îles de l’archipel par les autorités françaises, qui ont imposé depuis 1994 un visa entre Mayotte et les autres îles comoriennes.
Lire la suite »Les Comoriens privés de téléphonie gratuite sur internet
MORONI – Skype et plusieurs sites web qui permettent de téléphoner gratuitement en ligne ont été coupés aux Comores.
Lire la suite »Comores : Le président Ikililou nomme son deuxième gouvernement en deux ans de règne
MORONI (Xinhua) – Le président de l’Union des Comores, Ikililou Dhoinine, a nommé samedi soir son deuxième gouvernement depuis son investiture en 2011.
Lire la suite »Comores : Le rapport final du crash du Yemenia Airways sera publié le 25 juin
MORONI (Xinhua) – Le rapport final du crash de l’Airbus A310 de la compagnie Yemenia Airways, survenu le 29 juin 2009 au large des Comores, sera rendu public le 25 juin prochain, a déclaré samedi le ministre comorien des Transports, Rastami Mouhidine.
Lire la suite »Le Partenariat mondial pour l’éducation offre 4,6 millions de dollars aux Comores
MORONI (Xinhua) – Le Partenariat mondial pour l’ éducation apporte 4,6 millions de dollars au système éducatif comorien, a affirmé vendredi le ministre comorien de l’ Education nationale Mohamed Issimaïla.
Lire la suite »Comores : Mission d’instruction santé par les FAZSOI
COMORES (© 2013 EMA) – Du 3 au 9 avril 2013, les forces armées en zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont conduit un détachement d’instruction technique (DIT) santé aux Comores. Cette formation pratique faisait suite à une formation théorique (SC1) menée du 6 au 16 février 2012 par les FAZSOI.
Lire la suite »Comores : Plusieurs arrestations suite à coup d’Etat avorté
MORONI (Xinhua) – Une tentative de coup d’Etat contre le régime du président Ikililou Dhoinine a été déjouée ce week-end par les autorités comoriennes, a annoncé lundi à Moroni le ministre comorien de l’Intérieur Hamada Abdallah.
Lire la suite »Le président des Comores communique son patrimoine à la commission anti-corruption
MORONI (Xinhua) – Le président des Comores Ikililou Dhoinine a remis jeudi sa déclaration de patrimoine à la Commission nationale de prévention et de lutte contre la corruption (Cnplc).
Lire la suite »Comores : Construction d’une centrale électrique de 18 mégawatts
MORONI (Xihnua) – L’Union des Comores vient d’obtenir d’Eximbank Indien un crédit de 41 millions de dollars pour la construction d’une centrale électrique au fuel lourd d’une puissance de 18 mégawatts, apprend-on d’une source auprès du ministère comorien de l’Energie mardi.
Lire la suite »Comores : Crash d’un avion du trafic inter-iles
MORONI (Xinhua) – Un petit avion de ligne intérieur, effectuant le transport inter-iles aux Comores avec 29 personnes à bord dont quatre membres d’équipage, a chuté dans la mer au nord de la piste de l’aéroport international de Moroni- Hahaya, mardi après-midi.
Lire la suite »Comores : Acquittement de l’ancien chef d’état-major Salimou Mohamed Amiri
MORONI (Xinhua) – La cour d’assises de Moroni a prononcé l’acquittement de l’ancien chef d’état-major de l’armée nationale des Comores, le général Salimou Mohamed Amiri, et les trois autres sous-officiers poursuivis dans l’affaire de l’assassinat du lieutenant-colonel Combo Ayouba en 2010.
Lire la suite »Un émissaire français aux Comores pour étudier l’afflux des Comoriens à Mayotte
MORONI (Xinhua) – Le conseiller d’Etat francçais Alain Christnacht est arrivé mardi à Moroni, capitale des Comores, en tant que l’émissaire du gouvernement français pour étudier la question des mouvements de Comoriens vers Mayotte, l’île annexée par la Frnace à travers des référendums dans les années 1970, mais revendiquée par les Comores, apprend-t-on de source du ministère comorien des Relations extérieures.
Lire la suite »Comores : Des clandestins congolais interceptés
MORONI (Xinhua) – La gendermerie comorienne a annoncé jeudi avoir intercepté une quinzaine de clandestins à destination de Mayotte, la semaine dernière, au cours d’une opération de transbordement au large de la Grande-Comore.
Lire la suite »Les Comores en plein Festival des arts contemporains
MORONI (Xinhua) – La première édition du Festival des arts contemporains des Comores, parrainée par le sculpteur international sénégalais, Ousmane Sow, se déroule du 13 au 18 juin à Moroni et regroupe plusieurs artistes locaux et internationaux.
Lire la suite »Comores : Le président Ikililou a fait son premier bilan depuis son accession au pouvoir
MORONI (Xinhua) – Le président de la République des Comores, Ikililou Dhoinine, a fait le bilan de sa première année d’exercice le week-end dernier, à l’occasion de la célébration du premier anniversaire de son accession à la magistrature suprême de l’Union des Comores.
Lire la suite »Comores : La France achemine une aide d’ urgence aux victimes des inondations
PARIS (Xinhua) – Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé vendredi la mobilisation de la France pour fournir dès samedi une aide d’ urgence aux victimes des inondations qui ont frappé l’ archipel des Comores depuis le 20 avril.
Lire la suite »Une équipe de l’ONU aux Comores pour évaluer les besoins après des inondations
NEW YORK (Xinhua) – Sept personnes de l’Équipe des Nations Unies pour l’évaluation et la coordination en cas de catastrophe (UNDAC) sont arrivées aux Comores, où le gouvernement a déclaré l’état d’urgence à la suite de pluies torrentielles et d’inondations, a indiqué mardi un porte-parole de l’ONU à New York.
Lire la suite »Comores : Les diplomates se prononcent pour apporter des aides individuelles aux populations sinistrées
MORONI (Xinhua) – Les représentations diplomatiques et des organisations internationales accréditées aux Comores, ont annoncé apporter individuellement une contribution de 3 millions de francs comoriens (environ 6.000 euros) aux populations sinistrées des intempéries, apprend-t-on mercredi au siège de l’ Union africaine à Moroni.
Lire la suite »Comores : 2,1 millions d’euros nécessaires pour venir en aide aux milliers des sinistrés des intempéries
MORONI (Xinhua) – Le gouvernement comorien a besoin de 2,1 millions d’euros pour venir en aide à plus de 46.000 sinistrés dont quelque 9.200 sans-abri, victimes des pluies torrentielles qui se sont abattues sur l’archipel la semaine dernière, apprend-t-on samedi auprès de la direction de la protection civile.
Lire la suite »Comores : Deux morts suite aux fortes pluies au centre de la Grande-Comores
MORONI (Xinhua) – Deux personnes ont été tuées au centre de la Grande-Comores lors de fortes pluies qui se sont abattues sur l’archipel depuis deux semaines et causant de graves inondations dans certaines régions du pays, apprend-t-on jeudi en début de soirée dans un communiqué de la cellule de crise de la direction générale de la sécurité civile.
Lire la suite »FAZSOI : Formation au profit de l’unité de garde-côte comorienne
MORONI (© 2012 EMA) – Du 5 au 9 avril 2012, la vedette de surveillance côtière de la gendarmerie maritime Odet a fait escale au port de Moroni aux Comores. S’inscrivant dans le cadre de l’accord de partenariat en matière de défense et de sécurité, l’équipa a conduit une formation au profit de stagiaires comoriens appartenant à l’unité de garde-côtes, à la gendarmerie, à la police et aux autorités portuaires.
Lire la suite »Comores : 3 personnes condamnées par la Cour de sûreté de l’Etat pour atteinte à l’intégrité du territoire
MORONI (Xinhua) – La Cour de sûreté de l’Etat a condamné trois personnes qui sont poursuivies d’atteinte à l’ intégrité territoriale et ont orchestré un présumé putsch en novembre dernier, apprend-t-on de sources judiciaires en fin d’ après-midi du mercredi au tribunal de Moroni.
Lire la suite »Comores : 10 ans de prison ferme contre le violeur d’une la magistrate française
MORONI (Xinhua) – Le procureur de la République du tribunal de Moroni a rendu, un délibéré d’une sentence sévère de 10 ans de prison ferme contre Ahamada Assane Saindou alias Mpoedza (la Pieuvre), violeur d’une jeune magistrate française à Mayotte en 2007, apprend-t-on jeudi à Moroni
Lire la suite »Comores : Des responsables de la société nationale des télécommunications au centre d’un détournement présumé de fonds
MORONI (Xinhua) – Le directeur général de la société nationale des télécommunications, son prédécesseur ainsi que des responsables de la Société Comores Telecom, sont poursuivis pour affaire de détournement présumé de fonds, apprend-on de la gendarmerie nationale des Comores, mercredi soir.
Lire la suite »Comores : Création d’une société commune de transport aérien avec le Soudan
MORONI (Xinhua) – Le Soudan et l’Union des Comores passent un accord de création d’une société commune de transport aérien, apprend-t-on mardi à l’occasion de la visite officielle de trois jours à Moroni du ministre soudanais des Transports, Fayssoil Hammadi Abdallah Mohamed.
Lire la suite »Comores : quatre personnes disparaissent en mer
MORONI (Xinhua) – Quatre personnes disparaissent lors d’un accident d’une vedette de pêche, mercredi après-midi, au large de la Grande-Comore, a-t-on appris jeudi des autorités locales comoriennes.
Lire la suite »Comores : Le salon de l’emploi révèle 331 jeunes diplômés au chômage
MORONI (Xinhua) – Le premier salon de l’emploi des Comores, qui s’est déroulé du dimanche au mardi, a enregistré 331 jeunes diplômés demandeurs d’emplois dont une dizaine d’employeurs se sont intéressées de leurs dossiers.
Lire la suite »Comores : le Fonds monétaire arabe efface 50% de la dette de l’Union
MORONI (Xinhua) – Le Fonds monétaire arabe (Fma) a signé jeudi soir un accord portant allègement de 50% de la dette de l’Union des Comores auprès de l’institution panarabe.
Lire la suite »Drogue : une Comorienne condamnée à 22 ans de prison à Maurice
PORT-LOUIS (Xinhua) – La Comorienne Fatoumia Abdourazak a été condamnée à 22 ans de réclusion criminelle pour importation et possession de drogue dure trouvée coupable par la Cour d’Assises, lundi 6 février 2012, a appris Xinhua de source judiciaire.
Lire la suite »Comores: aucun journaliste ne sera poursuivi pour ses opinions
MORONI (Xinhua) – Aucun journaliste ne sera poursuivi pour ses opinions, a déclaré aux professionnels de l’information, le président des Comores, Ikililou Dhoinine, à l’occasion des présentations des vœux du Nouvel An de mardi dernier.
Lire la suite »Les Comores officiellement l’Union des Comores est un pays insulaire de l’océan Indien situé à l’extrémité nord du canal de Mozambique au large de la côte orientale de l’Afrique entre le nord-est du Mozambique, la région française de Mayotte et le nord-ouest de Madagascar. Moroni est la capitale et la plus grande ville des Comores. La religion de la majorité de la population est l’islam sunnite. En tant que membre de la Ligue arabe, les Comores sont le seul pays du monde arabe qui se trouve entièrement dans l’hémisphère sud.
Avec 1 660 km2 (640 mi2), à l’exclusion de l’île contestée de Mayotte, les Comores sont la quatrième plus petite nation africaine de superficie. La population, hors Mayotte, est estimée à 832 322 habitants. En tant que nation formée au carrefour de différentes civilisations, l’archipel est réputé pour sa diversité culturelle et historique. L’archipel a d’abord été habité par des locuteurs bantous venus d’Afrique de l’Est, complétés par une immigration arabe et austronésienne. L’État souverain est un archipel composé de trois îles principales et de nombreuses îles plus petites, toutes situées dans les îles volcaniques des Comores. Les principales îles sont connues sous leurs noms français : Grande Comore (Ngazidja), nord-ouest, Mohéli (Mwali) et Anjouan (Nzwani). En outre, le pays a une revendication sur une quatrième grande île, la plus au sud-est de Mayotte (Maore), bien que Mayotte ait voté contre l’indépendance de la France en 1974, n’a jamais été administrée par un gouvernement comorien indépendant et continue d’être administrée par la France (actuellement à l’étranger). La France a opposé son veto aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui affirmeraient la souveraineté comorienne sur l’île. De plus, Mayotte est devenue un département d’outre-mer et une région de France en 2011 à la suite d’un référendum massivement passé. Il est devenu partie intégrante de l’empire colonial français à la fin du XIXe siècle avant de devenir indépendant en 1975. Depuis sa déclaration d’indépendance, le pays a connu plus de 20 coups d’État ou tentatives de coup d’État, divers chefs d’État assassinés. Parallèlement à cette instabilité politique constante, la population des Comores vit avec la pire inégalité de revenu de toute nation, avec un coefficient de Gini supérieur à 60%, tout en se classant également dans le pire quartile de l’indice de développement humain. En 2008, environ la moitié de la population vivait sous le seuil de pauvreté international de 1,25 $ US par jour. La région insulaire française de Mayotte, qui est le territoire le plus prospère du canal du Mozambique, est la principale destination des immigrants clandestins comoriens qui fuient leur pays. Les Comores sont un État membre de la Ligue arabe, de l’Union africaine, de la Francophonie, de l’Organisation de coopération islamique et de la Commission de l’océan Indien. Les autres pays proches des Comores sont la Tanzanie au nord-ouest et les Seychelles au nord-est. Sa capitale est Moroni, sur la Grande Comore. L’Union des Comores a trois langues officielles : le comorien, l’arabe et le français.
L’histoire des Comores
Peuples précoloniaux
Une plantation de vanille Les premiers habitants humains des îles Comores auraient été des colons austronésiens voyageant en bateau depuis des îles d’Asie du Sud-Est. Ces personnes sont arrivées au plus tard au sixième siècle après JC, la date du premier site archéologique connu, trouvé sur Nzwani, bien qu’une colonisation commençant dès le premier siècle ait été postulée. Les îles des Comores étaient peuplées d’une succession de peuples des côtes de l’Afrique, de la péninsule arabique et du golfe Persique, de l’archipel malais et de Madagascar. Les colons bantous ont atteint les îles dans le cadre de la plus grande expansion bantoue qui a eu lieu en Afrique tout au long du premier millénaire. Selon la mythologie préislamique, un djinni (esprit) a laissé tomber un bijou, qui a formé un grand brasier circulaire. C’est devenu le volcan Karthala, qui a créé l’île de Grande Comore. Le développement des Comores est divisé en phases. La première phase enregistrée de manière fiable est la phase Dembeni (IXe au Xe siècles), au cours de laquelle chaque île a maintenu un seul village central. Du XIe au XVe siècle, le commerce avec l’île de Madagascar et les marchands du Moyen-Orient a prospéré, de plus petits villages ont émergé et les villes existantes se sont développées. De nombreux Comoriens peuvent retracer leurs généalogies aux ancêtres du Yémen, principalement Hadhramaut et Oman.
Comores médiévales
Selon la légende, en 632, après avoir entendu parler de l’islam, les insulaires auraient envoyé un émissaire, Mtswa-Mwindza, à La Mecque, mais au moment où il est arrivé, le prophète Mahomet était décédé. Néanmoins, après un séjour à La Mecque, il est retourné à Ngazidja et a mené la conversion progressive de ses insulaires à l’islam. Parmi les premiers récits de l’Afrique de l’Est, les travaux d’Al-Masudi décrivent les premières routes commerciales islamiques, et comment les côtes et les îles étaient fréquemment visitées par les musulmans, y compris les marchands et les marins perses et arabes à la recherche de corail, d’ambre gris, d’ivoire, d’écaille de tortue, d’or et les esclaves. Ils ont également apporté l’islam au peuple des Zanj, y compris aux Comores. L’importance des Comores augmentant le long de la côte est-africaine, de petites et grandes mosquées ont été construites. Malgré sa distance de la côte, les Comores sont situées le long de la côte swahilie en Afrique de l’Est. C’était une plaque tournante du commerce et un emplacement important dans un réseau de villes commerciales qui comprenaient Kilwa, en Tanzanie actuelle, Sofala (un débouché pour l’or zimbabwéen), au Mozambique, et Mombasa au Kenya. Après l’arrivée des Portugais au début du XVe siècle et l’effondrement subséquent des sultanats d’Afrique de l’Est, le puissant sultan omanais Saif bin Sultan a commencé à vaincre les Hollandais et les Portugais. Son successeur, Said bin Sultan, a accru l’influence arabe omanaise dans la région, déplaçant son administration à Zanzibar, qui était sous domination omanaise. Néanmoins, les Comores sont restées indépendantes, et bien que les trois petites îles soient généralement politiquement unifiées, la plus grande île, Ngazidja, a été divisée en un certain nombre de royaumes autonomes (ntsi). Au moment où les Européens manifestaient de l’intérêt pour les Comores, les insulaires étaient bien placés pour profiter de leurs besoins, fournissant initialement des navires de la route vers l’Inde et, plus tard, des esclaves vers les îles de plantation des Mascareignes.
Contact européen et colonisation française
Les explorateurs portugais ont visité l’archipel pour la première fois en 1503. Les îles ont fourni des vivres au fort portugais du Mozambique tout au long du XVIe siècle.
En 1793, les guerriers malgaches de Madagascar ont commencé à attaquer les îles pour les esclaves. Aux Comores, on estimait en 1865 que jusqu’à 40% de la population était composée d’esclaves. La France a établi le premier régime colonial aux Comores en 1841. Les premiers colons français ont débarqué à Mayotte, et Andriantsoly (également connu sous le nom d’Andrian Tsouli, du Sakalava Dia-Ntsoli, du Sakalava de Boina et du roi malgache de Mayotte) a signé le Traité de Avril 1841, qui cède l’île aux autorités françaises. Les Comores ont servi de point de passage pour les marchands naviguant vers l’Extrême-Orient et l’Inde jusqu’à ce que l’ouverture du canal de Suez réduise considérablement le trafic passant par le canal du Mozambique. Les produits indigènes exportés par les Comores étaient les noix de coco, le bétail et l’écaille. Les colons français, les entreprises appartenant à des Français et les riches marchands arabes ont établi une économie basée sur les plantations qui utilisait environ un tiers des terres pour les cultures d’exportation. Après son annexion, la France a converti Mayotte en colonie de plantations de canne à sucre. Les autres îles ont rapidement été transformées également et les principales cultures d’ylang-ylang, de vanille, de café, de fèves de cacao et de sisal ont été introduites.
En 1886, Mohéli est placé sous protection française par son sultan Mardjani Abdou Cheikh. Cette même année, bien qu’il n’ait pas le pouvoir de le faire, le sultan Said Ali de Bambao, l’un des sultanats de Ngazidja, plaça l’île sous la protection française en échange du soutien français à sa revendication sur toute l’île, qu’il conserva jusqu’à son abdication en 1910. En 1908, les îles ont été unifiées sous une seule administration (Colonie de Mayotte et dépendances) et placées sous l’autorité du gouverneur général colonial français de Madagascar. En 1909, le sultan Said Muhamed d’Anjouan abdique en faveur de la domination française. En 1912, la colonie et les protectorats ont été abolis et les îles sont devenues une province de la colonie de Madagascar. Un accord a été conclu avec la France en 1973 pour que les Comores deviennent indépendantes en 1978. Les députés de Mayotte se sont abstenus. Des référendums ont eu lieu sur les quatre îles. Trois ont voté pour l’indépendance par de grandes marges, tandis que Mayotte a voté contre, et reste sous administration française. Le 6 juillet 1975, cependant, le parlement comorien a adopté une résolution unilatérale déclarant l’indépendance. Ahmed Abdallah a proclamé l’indépendance de l’État comorien et est devenu son premier président.
Indépendance (1975)
Les 30 années suivantes ont été une période de troubles politiques. Le 3 août 1975, moins d’un mois après l’indépendance, le président Ahmed Abdallah a été démis de ses fonctions par un coup d’État armé et remplacé par le prince Saïd Mohamed Jaffar, membre du Front national uni des Comores (FNUK). Des mois plus tard, en janvier 1976, Jaffar a été évincé au profit de son ministre de la Défense Ali Soilih. A cette époque, la population de Mayotte a voté contre l’indépendance de la France lors de deux référendums. Le premier, tenu le 22 décembre 1974, a recueilli 63,8% de soutien au maintien des liens avec la France, tandis que le second, tenu en février 1976, a confirmé ce vote avec un écrasant 99,4%. Les trois îles restantes, dirigées par le président Soilih, ont institué un certain nombre de politiques socialistes et isolationnistes qui ont rapidement tendu les relations avec la France. Le 13 mai 1978, Bob Denard est retourné pour renverser le président Soilih et réintégrer Abdallah avec le soutien des gouvernements français, rhodésien et sud-africain. Pendant la brève règle de Soilih, il a fait face à sept tentatives de coup d’État supplémentaires jusqu’à ce qu’il soit finalement forcé de ses fonctions et tué. Contrairement à Soilih, la présidence d’Abdallah a été marquée par un régime autoritaire et une adhésion accrue à l’islam traditionnel et le pays a été rebaptisé République fédérale islamique des Comores. Abdallah est resté président jusqu’en 1989 où, craignant un probable coup d’État, il a signé un décret ordonnant à la Garde présidentielle, dirigée par Bob Denard, de désarmer les forces armées. Peu de temps après la signature du décret, Abdallah aurait été abattu dans son bureau par un officier militaire mécontent, bien que des sources ultérieures affirment qu’un missile antichar a été lancé dans sa chambre et l’a tué. Bien que Denard ait également été blessé, il est soupçonné que le tueur d’Abdallah était un soldat sous son commandement.
Quelques jours plus tard, Bob Denard est évacué en Afrique du Sud par des parachutistes français. Said Mohamed Djohar, demi-frère aîné de Soilih, est alors devenu président, et a servi jusqu’en septembre 1995, lorsque Bob Denard est revenu et a tenté un autre coup d’État. Cette fois, la France est intervenue avec des parachutistes et a forcé Denard à se rendre. Les Français ont renvoyé Djohar à la Réunion, et Mohamed Taki Abdoulkarim, soutenu par Paris, est devenu président par élection. Il a dirigé le pays de 1996, en période de crise du travail, de répression gouvernementale et de conflits sécessionnistes, jusqu’à sa mort en novembre 1998. Il a été remplacé par le président par intérim Tadjidine Ben Said Massounde. Les îles d’Anjouan et de Mohéli ont déclaré leur indépendance vis-à-vis des Comores en 1997, dans le but de restaurer la domination française. Mais la France a rejeté leur demande, provoquant des affrontements sanglants entre les troupes fédérales et les rebelles. En avril 1999, le colonel Azali Assoumani, chef d’état-major de l’armée, a pris le pouvoir lors d’un coup d’État sans effusion de sang, renversant le président par intérim Massoundé, invoquant la faiblesse du leadership face à la crise. Il s’agissait du 18e coup d’État des Comores, ou tentative de coup d’État depuis l’indépendance en 1975. Azali n’a pas réussi à consolider le pouvoir et à rétablir le contrôle sur les îles, qui ont fait l’objet de critiques internationales. L’Union africaine, sous les auspices du président sud-africain Thabo Mbeki, a imposé des sanctions à Anjouan pour faciliter les négociations et effectuer la réconciliation. Le nom officiel du pays a été changé en Union des Comores et un nouveau système d’autonomie politique a été institué pour chaque île, plus un gouvernement d’union pour les trois îles a été ajouté.
Azali a démissionné en 2002 pour se présenter aux élections démocratiques du président des Comores, qu’il a remportées. Sous la pression internationale continue, en tant que dirigeant militaire qui était à l’origine arrivé au pouvoir par la force et n’était pas toujours démocratique lorsqu’il était au pouvoir, Azali a mené les Comores à travers des changements constitutionnels qui ont permis de nouvelles élections. Une loi sur les compétences a été adoptée début 2005 qui définit les responsabilités de chaque organisme gouvernemental et est en cours de mise en œuvre. Les élections de 2006 ont été remportées par Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, un religieux musulman sunnite surnommé « l’ayatollah » pour son temps passé à étudier l’islam en Iran. Azali a honoré les résultats des élections, permettant ainsi le premier échange pacifique et démocratique de pouvoir pour l’archipel. Le colonel Mohammed Bacar, ancien gendarme formé en France, a pris le pouvoir en tant que président à Anjouan en 2001. Il a organisé un vote en juin 2007 pour confirmer son leadership qui a été rejeté comme illégal par le gouvernement fédéral des Comores et l’Union africaine. Le 25 mars 2008, des centaines de soldats de l’Union africaine et des Comores ont saisi Anjouan, tenu par les rebelles, généralement bien accueilli par la population : des centaines, voire des milliers de personnes ont été torturées pendant le mandat de Bacar. Certains rebelles ont été tués et blessés, mais il n’y a pas de chiffres officiels. Au moins 11 civils ont été blessés. Certains fonctionnaires ont été emprisonnés. Bacar s’est enfui dans un hors-bord vers le territoire français de l’océan Indien de Mayotte pour demander l’asile. Des manifestations anti-françaises ont suivi aux Comores (voir l’invasion d’Anjouan en 2008). Depuis l’indépendance de la France, les Comores ont connu plus de 20 coups d’État ou tentatives de coup d’État. Après les élections de fin 2010, l’ancien vice-président Ikililou Dhoinine a été nommé président le 26 mai 2011. Membre du parti au pouvoir, Dhoinine a été soutenu aux élections par le président sortant Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Dhoinine, pharmacien de formation, est le premier président des Comores de l’île de Mohéli. Après les élections de 2016, Azali Assoumani est devenu président pour un troisième mandat.
La politique des Comores
La politique des Comores se déroule dans le cadre d’une république présidentielle fédérale, où le président des Comores est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement, et d’un système multipartite. La Constitution de l’Union des Comores a été ratifiée par référendum le 23 décembre 2001 et les constitutions et les exécutifs des îles ont été élus au cours des mois suivants. Elle était auparavant considérée comme une dictature militaire et le transfert du pouvoir d’Azali Assoumani à Ahmed Abdallah Mohamed Sambi en mai 2006 a été un tournant décisif car il s’agissait du premier transfert pacifique de l’histoire comorienne. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. Le pouvoir législatif fédéral appartient au gouvernement et au parlement. Le préambule de la constitution garantit une inspiration islamique dans la gouvernance, un engagement en faveur des droits de l’homme, et plusieurs droits énumérés spécifiques, la démocratie, « un destin commun » pour tous les Comoriens. Chacune des îles (selon le titre II de la Constitution) jouit d’une grande autonomie au sein de l’Union, notamment en ayant ses propres constitutions (ou loi fondamentale), son président et son Parlement. La présidence et l’Assemblée de l’Union sont distinctes de chacun des gouvernements des îles. La présidence de l’Union tourne entre les îles. Mohéli occupe la rotation de la présidence actuelle, et donc Ikililou Dhoinine est président de l’Union ; Grand Comore et Anjouan suivent en termes de quatre ans.
L’économie des Comores
Le niveau de pauvreté aux Comores est élevé, mais « à en juger par le seuil de pauvreté international de 1,9 $ par personne et par jour, seuls deux Comoriens sur dix pourraient être classés comme pauvres, un taux qui place les Comores en tête des autres pays à faible revenu ». Pays et 30 points de pourcentage d’avance sur les autres pays d’Afrique subsaharienne. » La pauvreté a diminué d’environ 10% entre 2014 et 2018 et les conditions de vie se sont généralement améliorées. Les inégalités économiques restent généralisées, avec un écart important entre les zones rurales et urbaines. Les envois de fonds par le biais de la diaspora comorienne importante constituent une part substantielle du PIB du pays et ont contribué à la baisse de la pauvreté et à l’augmentation du niveau de vie. Selon la base de données statistiques ILOSTAT du BIT, entre 1991 et 2019, le taux de chômage en pourcentage de la population active totale variait. Un document d’octobre 2005 du ministère de la Planification et du Développement régional des Comores a cependant indiqué que « le taux de chômage enregistré est de 14,3%, réparti de manière très inégale entre les îles et à l’intérieur des îles, mais avec une incidence marquée dans les zones urbaines ». En 2019, plus de 56% de la population active était employée dans l’agriculture, dont 29% dans l’industrie et 14% dans les services. Le secteur agricole des îles est basé sur l’exportation d’épices, y compris la vanille, la cannelle et les clous de girofle, et donc sensible aux fluctuations des prix sur le marché mondial des produits de base volatil pour ces produits. Les Comores sont le premier producteur mondial d’ylang-ylang, une plante dont l’huile essentielle extraite est utilisée dans l’industrie du parfum ; environ 80% de l’approvisionnement mondial provient des Comores.
Des densités de population élevées, pouvant atteindre 1000 par kilomètre carré dans les zones agricoles les plus denses, pour ce qui est encore une économie essentiellement rurale, l’agriculture peuvent conduire à une crise environnementale dans un proche avenir, compte tenu en particulier du taux élevé de croissance démographique. En 2004, la croissance du PIB réel des Comores a été faible de 1,9% et le PIB réel par habitant a continué de baisser. Ces baisses s’expliquent par des facteurs tels que la baisse des investissements, la baisse de la consommation, l’augmentation de l’inflation et une augmentation du déséquilibre commercial due en partie à la baisse des prix des cultures de rente, en particulier la vanille. La politique budgétaire est entravée par des recettes fiscales irrégulières, une masse salariale gonflée dans la fonction publique et une dette extérieure largement supérieure au seuil PPTE. L’appartenance à la zone franc, principal ancrage de la stabilité, a néanmoins contribué à contenir les pressions sur les prix intérieurs. Les Comores ont un système de transport inadéquat, une population jeune et en croissance rapide et peu de ressources naturelles. Le faible niveau d’instruction de la main-d’œuvre contribue à un niveau de subsistance de l’activité économique, à un chômage élevé et à une forte dépendance à l’égard des subventions et de l’assistance technique étrangères. L’agriculture contribue à 40% du PIB et fournit la plupart des exportations. Le gouvernement s’efforce de moderniser l’enseignement et la formation technique, de privatiser les entreprises commerciales et industrielles, d’améliorer les services de santé, de diversifier les exportations, de promouvoir le tourisme et de réduire le taux de croissance démographique élevé. Les Comores sont membres de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA).
La démographie des Comores
Avec moins d’un million d’habitants, les Comores sont l’un des pays les moins peuplés du monde, mais aussi l’un des plus densément peuplés, avec une moyenne de 275 habitants au kilomètre carré (710 / sq mi). En 2001, 34% de la population était considérée comme urbaine, mais cela devrait augmenter, car la croissance de la population rurale est négative, tandis que la croissance démographique globale est encore relativement élevée. Près de la moitié de la population des Comores a moins de 15 ans. Les principaux centres urbains comprennent Moroni, Mutsamudu, Domoni, Fomboni et Tsémbéhou. Il y a entre 200 000 et 350 000 Comoriens en France.
L’éducation des Comores
La quasi-totalité de la population éduquée des Comores a fréquenté les écoles coraniques à un moment donné de sa vie, souvent avant la scolarité ordinaire. Ici, les garçons et les filles apprennent le Coran et le mémorisent. Certains parents choisissent spécifiquement cette scolarité précoce pour compenser les écoles françaises que les enfants fréquentent généralement plus tard. Depuis l’indépendance et l’expulsion des enseignants français, le système éducatif a souffert d’une mauvaise formation des enseignants et de mauvais résultats, bien que la stabilité récente puisse permettre des améliorations substantielles. Les systèmes d’éducation pré-colonisation aux Comores étaient axés sur les compétences nécessaires telles que l’agriculture, les soins au bétail et les tâches ménagères. L’éducation religieuse a également enseigné aux enfants les vertus de l’islam. Le système éducatif a subi une transformation lors de la colonisation au début des années 1900 qui a apporté une éducation laïque basée sur le système français. C’était principalement pour les enfants de l’élite. Après l’indépendance des Comores en 1975, le système éducatif a de nouveau changé. Le financement des salaires des enseignants a été perdu et beaucoup ont déclenché une grève. Ainsi, le système d’enseignement public n’a pas fonctionné entre 1997 et 2001. Depuis son indépendance, le système éducatif a également subi une démocratisation et des options existent pour ceux autres que l’élite. Les inscriptions ont également augmenté. En 2000, 44,2% des enfants âgés de 5 à 14 ans étaient scolarisés. Il y a un manque général d’installations, d’équipements, d’enseignants qualifiés, de manuels et d’autres ressources. Les salaires des enseignants sont souvent si en retard que beaucoup refusent de travailler. Avant 2000, les étudiants à la recherche d’un enseignement universitaire devaient fréquenter une école à l’extérieur du pays, mais au début des années 2000, une université a été créée dans le pays. Cela a contribué à la croissance économique et à lutter contre la « fuite » de nombreuses personnes instruites qui ne retournaient pas dans les îles pour travailler. Environ cinquante-sept pour cent de la population sont alphabétisés en latin alors que plus de 90% sont alphabétisés en arabe ; l’alphabétisation totale est estimée à 77,8%. Le comorien n’a pas de script natif, mais des scripts arabes et latins sont utilisés.
Les langues des Comores
La langue la plus courante aux Comores est le comorien ou shikomori. C’est une langue apparentée au swahili, avec quatre variantes différentes (Shingazidja, Shimwali, Shinzwani et Shimaore) parlées sur chacune des quatre îles. Les scripts arabe et latin sont tous deux utilisés, l’arabe étant le plus largement utilisé, et une orthographe officielle a récemment été développée pour le script latin. L’arabe et le français sont également des langues officielles, tout comme le comorien. L’arabe est largement connu comme deuxième langue, étant la langue de l’enseignement coranique. Le français est la langue administrative et la langue de toute éducation formelle non coranique.
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