La France estime que le sommet de l’UA a permis de rapprocher les positions vis-à-vis de la crise libyenne

Afriquinfos Editeur
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La France estime que le 17e sommet de l'Union africaine (UA), tenu à Malabo en Guinée équatoriale, a permis de "rapprocher les positions" vis-à-vis de la crise libyenne, mais "il reste néanmoins du chemin à faire pour que nos positions convergent, notamment s'agissant du départ de Kadhafi", a indiqué lundi le ministère français des Affaires étrangères.

Au cours du sommet de Malabo, la délégation du Conseil national de transition (CNT) a eu de nombreux contacts au plus haut niveau.

"L'UA a confirmé que Kadhafi ne saurait prendre part à la négociation de la transition. Elle a soumis des propositions aux parties concernées. C'est à elles qu'il appartient de se prononcer sur la suite à leur donner", a constaté Bernard Valero, porte- parole du Quai d'Orsay.

"Nous nous réjouissons que le sommet de Malabo ait permis de rapprocher nos positions respectives s'agissant des éléments nécessaires pour une solution politique. Il reste néanmoins du chemin à faire pour que nos positions convergent, notamment s'agissant du départ de Kadhafi", a souligné le porte-parole.

La France souhaite profiter de la réunion du groupe de contact prévue le 15 juillet à Istanbul, à laquelle plusieurs pays africains seraient présents, pour poursuivre le dialogue avec l'UA, a indiqué M. Valero, qui a réitéré que "l'UA a un rôle important à jouer dans les efforts diplomatiques visant à trouver une solution à la crise en Libye".

La 17e session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA s'est déroulée le 30 juin et le 1er juillet à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale.

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