UA : Un sommet du NEPAD ouvert mercredi à Addis-Abeba en présence de huit chefs d’Etat

Afriquinfos Editeur
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Un des grands moments du 22e sommet ordinaire de l’Union africaine (UA) qui a lieu cette semaine à Addis-Abeba, une réunion dite de haut niveau sur le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) s’est ouverte mercredi matin dans la capitale éthiopienne, en présence de dix chefs d’Etat sur 20 du comité d’orientation de ce mécanisme.

Présidées par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, ces assises comportent à l’ordre du jour un examen des progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Initiative présidentielle pour la promotion des infrastructures en Afrique conduite par le numéro un sud-africain Jacob Zuma, la présentation du rapport d’activités axé sur les résultats de 2013 et du Plan stratégique de l’agence du NEPAD pour la période 2014-2017.

Les discussions à huis clos se consacrent également à l’évaluation de l’impact des partenariats avec l’Afrique, y compris le financement des infrastructures sous le thème « débloquer les politiques, obstacles juridiques et réglementaires pour stimuler l’investissement et améliorer la viabilité des projets d’infrastructure », un exposé présenté par le secrétaire général adjoint de l’Onu et secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Carlos Lopes.

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Pour le président sénégalais, depuis la mise en œuvre du NEPAD en 2003, « l’Afrique s’est lancée dans un vaste chantier de transformation structurelle de son économie », mais « un des handicaps (de ce mécanisme) réside dans la mobilisation des financements ».

Car, ainsi que l’a relevé la présidente de la Commission de l’UA, Clarice Nkosazana Dlamini-Zuma, le continent noir et le plus pauvre de la planète continue de se caractériser plus de 50 ans après les indépendances et la création de l’Organisation de l’unit é africaine (OUA, ancêtre de l’UA), par « une lourde dépendance vis-à-vis des partenaires au développement ».

Pour cela, le Premier ministre éthiopien et président en exercice de l’UA, Hailemariam Desaleign, a insisté sur « la nécessité pour l’Afrique de se forger des partenariats bénéfiques, notamment avec les pays émergents », groupe de pays auquel appartient la Chine, en veillant à « préserver les intérêts du continent ».

L’hôte du 22e sommet de l’organisation panafricaine a aussi appelé à « continuer à renforcer les efforts collectifs pour permettre l’impulsion du développement social et économique » avec l’intégration économique du continent, et à « mettre en place des politiques législatives et règlementaires visant à lever les obstacles à l’investissement ».

Cette année, le premier sommet annuel de l’UA qui sera couronné par la rencontre des chefs d’Etat et de gouvernement jeudi et vendredi au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba après deux jours de travaux des ministres des Affaires, étrangères lundi et mardi, est axé sur la question de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, un défi que cherche à relever l’Afrique.