Le Groupe Ecobank s’engage davantage contre le paludisme en partenariat avec ‘Speak Up Africa’

Afriquinfos Editeur
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Kampala (© 2022 Afriquinfos)- Le groupe Ecobank réitère son engagement dans la lutte contre le Paludisme. En partenariat avec Speak Up Africa et le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme, le mouvement Zéro Palu ! Les Entreprises S’engagent (ZMBLI) a été lancé en Ouganda  

«Un seul épisode de paludisme coûte à une famille, en moyenne, 9 dollars, soit 3% de son revenu annuel, et chaque épisode entraîne 1 à 3 semaines de travail manqué. En outre, les estimations montrent que l’Afrique perd chaque année environ 4,3 milliards de journées de travail et 1,5 milliard de journées d’école à cause du paludisme, et que la croissance du PIB est réduite de 1,3 % dans les pays où le paludisme est endémique.

Le paludisme a un impact considérable sur la productivité économique, les coûts des entreprises et le développement du capital humain, ce qui en fait une priorité absolue pour le gouvernement ougandais. Je suis donc heureux d’exprimer ma gratitude à Ecobank pour leurs contributions et de les accueillir au sein du conseil de Malaria-Free Uganda», a expliqué l’a expliqué le Dr Jane Ruth Aceng, Ministre de la santé en Ouganda.

Voilà en effet un tableau de la situation qui a motivé une plus forte implication du groupe Ecobank à mettre un terme au paludisme en lançant Zéro Palu ! Les Entreprises S’engagent (ZMBLI) en Ouganda et en rejoignant le conseil Malaria-Free Uganda, par le biais d’une contribution de 120.000 dollars US. Zéro Palu ! Les Entreprises S’engagent soutient la stratégie d’engagement du secteur privé au sein de cette campagne panafricaine, et est actuellement mise en place dans plusieurs pays dont le Bénin, le Burkina Faso, le Sénégal, le Ghana et l’Ouganda, en partenariat avec Speak Up Africa et le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme. «Notre collaboration, dans le cadre du mouvement ‘Zéro Palu ! Je m’engage’, vient en aide aux communautés les plus menacées par le paludisme sur le continent. L’initiative plaide pour une volonté politique plus forte, un financement accru et des stratégies d’éradication du paludisme plus ciblées. En mobilisant les entreprises et en accroissant les ressources financières nationales, nous voulons contribuer de manière significative au contrôle et à l’élimination du paludisme en Afrique», fait savoir le Groupe panafricain.

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Ce faisant, Ecobank veut inspirer d’autres entreprises du secteur privé car les besoins sont énormes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 10 milliards de dollars supplémentaires sont nécessaires pour mettre en œuvre les plans stratégiques nationaux de lutte contre le paludisme dans 30 pays africains au cours des trois prochaines années, soulignant à nouveau l’importance de l’engagement du secteur privé.

Boniface T.