Le CIAN confiant dans la résilience de l’Afrique

Afriquinfos Editeur
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Résilience de l'Afrique face au coronavirus

Résilience de l’Afrique face au coronavirus |  S’il y a une entité qui suit avec une attention particulière l’évolution de la situation économique sur le continent en cette période de coronavirus, c’est bien le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) dont les membres réalisent près de 80 % du volume d’affaires entre la France et l’Afrique, estimé à 60 milliards d’Euros. Interrogé à ce sujet, Étienne Giros, Président délégué du CIAN ne croit pourtant pas au scénario catastrophe et pense que l’Afrique a la capacité de se relever plus vite qu’on ne le pense de cette crise née du Covid-19.

Comme toutes les économies au monde, l’Afrique sera impactée par les restrictions et autres mesures prises pour endiguer la pandémie du nouveau Coronavirus.  Pour Etienne Giros, la crise sera « heureusement moindre que l’on pouvait craindre » tout en précisant les deux risques majeurs qui menacent les économies africaines : « une crise de liquidités (manque de trésorerie et de devises), pour les Etats et pour les entreprises, et le risque de faillites dans certains secteurs économiques durement touchés comme l’aérien ou le tourisme) ».

Résilience de l’Afrique face au coronavirus : Capacité de résilience de l’Afrique

Il ne faut pourtant pas être alarmiste car comme le soutient le Président délégué du CIAN « L’Afrique nous surprendra par sa capacité de résilience ». Mais pour qu’elle y parvienne et se relance rapidement il lui faudra prendre en compte trois facteurs estime Etienne Giros : « le nombre de fermetures d’entreprises, qui pourrait avoir un effet d’entraînement négatif ; la réouverture des frontières, importante pour le secteur primaire et l’activité des pays enclavés et des ports ; la liquidité et la trésorerie disponibles pour irriguer l’économie ». Le Chef d’Entreprise français repose ses prévisions optimistes à long termes, sur l’accélération de la digitalisation de l’économie, à l’avènement de la ZLEC et à une révision du modèle agricole sur le continent africain. Il n’a pas manqué d’ajouter que les « les entreprises françaises sont et seront prêtes à prendre leur part dans ce rebond. »

Boniface T.

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