Dans un communiqué, le président de la CEDEAO et président du Nigeria, Goodluck Jonathan, a déclaré que la communauté condamnait toutes actions déstabilisant le pays ouest-africain.
M. Jonathan a indiqué que la CEDEAO se positionnera contre tout développement en Guinée-Bissau qui pourrait menacer la paix et la sécurité de la sous-région ouest-africaine dans son ensemble.
Il a qualifié la situation de malheureuse, ajoutant que les raisons devaient encore être établies.
"Cependant, les rapports indiquent qu'elles ne sont pas sans lien avec les agitations pour une augmentation de salaire et les rivalités au sein de la hiérarchie militaire", a fait savoir M. Jonathan.
Il a condamné ce triste développement, qui intervient en l'absence du président démocratiquement élu, Bacai Sanha, actuellement à Paris en France où il est soigné.
Le président nigérian a attiré l'attention de la population et des Forces armées de Guinée-Bissau sur le protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance qui interdit tout changement inconstitutionnel de gouvernement.
Il leur a conseillé de s'abstenir de mener des actions capables de mettre en danger l'ordre constitutionnel, l'Etat de droit et les institutions démocratiques du pays.